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Sonnet Xlii
Le Sonnet XLI de Jean de La Ceppède nous plonge dans une réflexion profonde sur la mort et la lumière. Écrit au 16ᵉ siècle, dans un contexte où la spiritualité et l’humanité s’entremêlent, ce poème révèle la beauté qui peut émerger malgré la perte. À travers des métaphores habiles, La Ceppède évoque la manière dont l’expérience de la mort peut être transcendée, offrant ainsi aux lecteurs une perspective réconfortante sur la vie et l’au-delà.
L’Eclipsé du Soleil ne le fait point patir, Bien qu’il prive nos yeux de sa beauté première, L’eclipse de sa seur ne peut l’anéantir, Mais pourtant elle perd sa clarté coustumiere. La mort comme une éclipse a soustrait la lumière A ce corps, qui voulut au trépas consentir : Mais la Divinité n’a la mort peu sentir, Nos yeux seuls ont esté couverts de sa lumière. La Divinité donc ce brouillard dissipant, Et faisant de son jour ce corps participant Le rend or’ revivant, plus beau, plus désirable. En fin ce vray Soleil à nos yeux s’est ouvert : Se despoûillant luy-mesme, à ce jour admirable, Du nuage, du sac qui le tenoit couvert.
Ce poème inspirant nous rappelle l’importance de voir au-delà des ombres de la mort, nous invitant à explorer d’autres œuvres de La Ceppède et à partager nos propres pensées sur le sujet de la transcendance et de la lumière.