Le poème ‘Attente de la Mort’ de Jules Supervielle, célèbre poète du 20ᵉ siècle, nous plonge dans une méditation profonde sur la mort et la solitude. Avec son écriture délicate et évocatrice, Supervielle évoque un paysage idyllique au Paraguay où il attend la mort dans une paix troublante. Ce poème, bien que mélancolique, invite à la réflexion sur la vie et la relation que nous entretenons avec notre fin inévitable.
Une paillote au Paraguay Où j’attendrais dans un hamac Celle qui vient bien toute seule. Un bœuf gris passerait la tête Et ruminerait devant moi, J’aurais tout le temps de le voir. Un chien entrerait assoiffé, Et courant à mon pot à eau U y boirait, boirait, boirait. Enfin il me regarderait Et de sa langue rouge et claire Des gouttes tomberaient à terre. Des oiseaux couperaient le jour De la porte dans leurs vols vifs. Et pas un homme pas un homme! Je serai moi-même évasif.
À travers ce poème, Supervielle nous pousse à envisager notre propre mortalité tout en célébrant la beauté de la nature. Nous vous encourageons à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant ou à partager vos pensées sur ce poème introspectif.