Je confesse mon amour à une ville qui porte le nom de Napoca sous ses pavés. J’y retrouve la mémoire romaine, les sièges hongrois et les respirations d’une jeunesse universitaire. L’air sent le tilleul et le café, les cloches répondent aux guitares du marché.
Acrostiche: Cluj, une ville-aimée
Les siècles hongrois puis habsbourgeois ont poli nos rues, la statue de Matthias, le palais Bánffy et le jardin nourrissent mon âme
Un étudiant fredonne près du Jardin botanique, sur la colline de la Cetățuie les cloches et le vent des Apuseni bercent mon âme
Je reviens pour les festivals, l’Untold et le château de Bánffy, les marchés d’artisans et la lumière transylvaine qui soigne mon âme
Viens sentir le tilleul au matin, les épices des tavernes au crépuscule, et la ville qui danse entre patrimoine et jeunesse. Ici l’histoire est une langue que l’on apprend avec les pieds et le cœur. Cluj t’attend, généreuse et ferme.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche lyrique, narratif et autobiographique.
Thèmes Abordés: amour urbain, mémoire romaine (Napoca), périodes hongroise et habsbourgeoise, monuments (église Saint-Michel, palais Bánffy, colline/Cetățuie), festivals (Untold), vie étudiante.
Atmosphère Évoquée: pierre grise et verts de jardin, senteurs de tilleul et de café, sons de cloches et de musique de rue; aube et crépuscule en Transylvanie.
Invitation du Poète: Visiter pour l’histoire et l’architecture, flâner dans le jardin botanique, vivre les festivals et partir vers les paysages des Apuseni.