Je t’ai aimé, Abomey, comme on garde une flamme au creux de la terre ocre et des récits royaux. Les palais royaux murmurent les noms d’Agaja et de Ghezo et leurs bas-reliefs racontent l’âme du royaume de Dahomey. Au marché, les tambours, les épices et la fumée de bois composent une chanson qui m’a pris et ne m’a plus lâché.
Acrostiche pour Abomey, la ville qui se lit
Batiments d’adobe portent les bas-reliefs des rois Agaja et Ghezo, mémoire façonnée et chantée
Ombres rouges de la terre ocre, marché d’artisans et musées où la patience est vénérée
Marchands et tambours tissent l’air: clameurs, chants vodun et parfum d’épices fumées
Entre la citadelle, les portes royales, et le souvenir des résistances à la colonisation française alignée
Yeux de la ville, comme un sceau cinnabre, gardent les récits de batailles, de courage honoré
Viens parcourir les cours et écouter la pierre qui raconte ses rois; visite le musée et touche les bas-reliefs qui ont bravé le temps. Abomey offre patrimoine, artisanat vivant et paysages de plateau où l’horizon se fait légende. Que ce poème t’invite à franchir les portes royales et à repartir chargé d’histoires aimées.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème lyrique en acrostiche, ton contemplatif et engagé.
Thèmes Abordés: amour pour la ville, mémoire du royaume de Dahomey, palais royaux d’Abomey, bas-reliefs, colonisation et résilience culturelle.
Atmosphère Évoquée: ocre et fumée, tambours et marché, parfum d’épices et bois brûlé, lumière douce de l’aube ou du crépuscule sur la terre.
Invitation du Poète: visiter les palais, le musée et les ateliers d’artisans, écouter les récits locaux, participer aux fêtes et goûter l’âme vivante d’Abomey.