Sur la corniche l’aube effleure pierre et sel, mémoire étirée en vagues.
Des voix anciennes remontent des archives des Ptolémées et des marins.
Le jasmin se mêle au sel, le marché murmure et la mer écoute.
Voici un chant qui parcourt la ville, entre ruines et lectures retrouvées.
Chant d’Alexandrie
Les Ptolémées firent fleurir savoirs et bibliothèques sur ces mêmes ondes
Entre Phare et horizon, la lumière antique brode la mer en longues ondes
Xérès des siècles, les ruines gardent récits, batailles et leçons en ondes
Au fort de Qaitbay, la pierre tient les vagues et défie la ronde des ondes
Nouvelle Bibliotheca renaît, miroir moderne qui répond aux anciennes ondes
De la colonne de Pompée aux amphithéâtres, l’histoire se dit, profonde
Rues et souks exhalent jasmin, thé à la menthe, épices mêlées aux ondes
Ils chantent Kom el-Dikka, mosaïques et voix d’atelier qui vibrent en ondes
Et la corniche étire à l’infini mémoire, sel, lumière et lente onde
Viens marcher où les pierres racontent plus que des dates et des noms.
Sentir la ville, goûter le poisson, écouter l’appel du large et des cloches.
Alexandrie offre musées, promenades et marchés, un souffle ancien remis en partage.
Repars portant au creux du cœur la bleue patience de la Méditerranée.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en forme d’acrostiche, chanté avec relief et retenue.
Thèmes Abordés: fondation par Alexandre, Ptolémées, Phare/Pharos, citadelle de Qaitbay, Bibliotheca Alexandrina, mémoire et résilience.
Atmosphère Évoquée: bleu méditerranéen, jasmin et sel, marché animé, clapotis des vagues et échos historiques.
Invitation du Poète: marcher la corniche, visiter musées et bibliothèques, sentir les senteurs du souk et écouter la ville vivante.