Sous la pierre chaude et le souffle du Nabão, la ville se raconte en marche lente,
les orangers embaument les ruelles, et l’ombre des fenêtres Manuelines promet des voyages,
chaque pas est une page de pierre où résonne la mémoire des chevaliers et des prières.
Tomar, entre citadelle et fête
Ordre et mer s’y croisent: l’Ordre du Christ et l’Infant Henri, artisans d’îles lointaines et d’un trésor d’azur
Miroir du Nabão, Mouchão et aqueducs de Pegões murmurent l’eau vive près du Convento de Cristo, mémoire et miroir
Aussi la synagogue médiévale et l’église de Santa Maria do Olival veillent aux pierres, aux tombeaux des frères, aux saisons d’honneur
Retent les tambours et les plateaux: la Festa dos Tabuleiros célèbre gestes, artisans, marchés et couleurs, appel au retour
Viens flâner entre cloîtres et marchés, écouter les cloches et le souffle des orangers,
découvrir les fenêtres sculptées qui jadis regardèrent la mer, puis revenir au calme du Nabão,
partir avec l’image d’une ville qui porte son histoire comme un feuillage d’or et d’ombre.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche et poème narratif, hommage historique et sensible.
Thèmes Abordés: Mémoire templière (Gualdim Pais), l’Ordre du Christ et l’Infant Henri, Convento de Cristo, synagogue médiévale, Festa dos Tabuleiros, paysage fluvial du Nabão.
Atmosphère Évoquée: Pierre chaude, orangers en fleur, souffle d’eau, cloches et rumeur de marché, lumière de fin d’après-midi.
Invitation du Poète: Marcher dans les ruelles, écouter les archives du silence, célébrer l’artisanat et les fêtes qui maintiennent la ville vive.