Sous la brume matinale la cité respire ses couches d’histoire et de pierre comme un livre ancien,
la Meuse trace des lignes d’argent et le vent rapporte les noms des batailles et des jours plus doux,
les pavés conservent Verodunum, et dans l’air s’attarde l’odeur du pain chaud et du bois mouillé.
Chœur des monuments et des saisons
EÉcoute la pierre vive : la Citadelle et ses tours gardent la couleur
RRemarquent Fort Douaumont et Fort Vaux, sentinelles dressées en valeur
DDouaumont, ossuaire des noms, restitue au silence sa hauteur
UUn écho de 1916 traverse les années, la mémoire forge l’ardeur
NNée de terre et de pain, la ville ouvre marchés, musées et chaleur
Ici l’histoire n’étouffe pas la vie : on entend les cloches, le marché, le cours discret de la rivière,
les routes conduisent au Mémorial, aux forts et aux collines où la nature reprend ses teintes argentées,
venir, c’est mesurer le temps, marcher entre mémoire et paysage et sentir l’hospitalité des lieux.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en forme d’acrostiche dédié à une ville historique.
Thèmes Abordés: mémoire de la bataille de 1916, origine gallo-romaine (Verodunum), commémoration, résilience, vie quotidienne et tourisme.
Atmosphère Évoquée: palette d’ardoise et d’argent, odeurs de pierre humide et de pain, sons de cloches, murmure de la Meuse, atmosphère à la fois recueillie et chaleureuse.
Invitation du Poète: marcher les forts comme Fort Douaumont et Fort Vaux, visiter l’Ossuaire et le Mémorial, écouter la ville et ses marchés, et venir pour le patrimoine, les paysages et la réflexion.