Ville au bout de l’Odet, le ciel s’y penche en bleu profond et en sel, et la pierre garde des siècles.
On y sent le cidre, la farine de sarrasin, le bois humide et le souffle des cornemuses.
Les clochers et les ateliers murmurent des histoires de duchés et d’artisans, d’occupations et de renaissances.
Approche en silence: chaque rue est une mémoire offerte comme un plat, chaque pont un refrain.
Un alphabet pour Quimper
Un clocher, Saint‑Corentin, creuse la lumière au-dessus de la mer
Ici la faïence d’Henriot raconte les couleurs héritées de la mer
Maisons à pans de bois, quais de l’Odet, reflets et rides pour la mer
Promenades, musées et souks de saison, savoir‑faire qui revient à la mer
Et le Festival de Cornouaille fait danser les voix et la cornemuse vers la mer
Récits de sièges et d’occupations, résilience gravée par l’étreinte de la mer
Viens humer l’air où se mêlent l’iode et la farine, écouter les cloches et les chants qui tiennent.
Regarde: la ville se tient entre artisanat et cathédrale, entre marché et rive ouverte.
Que l’on vienne pour la faïence, les festivals ou le calme des quais, Quimper offrira ses visages.
Partage ses tables, ses ruelles et ses histoires: la cité te donnera ses motifs et ses marées.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche lyrique, hommage en vers au patrimoine urbain.
Thèmes Abordés: mémoire historique (Cornouaille, occupations), patrimoine (cathédrale Saint‑Corentin, faïence d’Henriot, maisons à colombages), festivals et artisanat.
Atmosphère Évoquée: dominant bleu‑gris, odeur d’iode et de galette, sons de cloches et de cornemuse, textures de pierre humide et d’argile.
Invitation du Poète: approcher la cité avec curiosité, goûter ses artisans, écouter ses récits et se laisser guider par ses quais.