Au creux des falaises, la pierre garde des voix d’autrefois et des routes lointaines.
La vallée respire l’histoire des Bouddhas, des grottes peintes et des caravanes de la Route de la Soie.
Ce chant conduit aux lacs bleus et aux ateliers où se tissent encore vies et savoir-faire.
Cantique de pierre et d’eau
A Aux fresques des grottes, empreintes de Gandhara et d’hellénisme, je viens m’émerveiller
M Murs de Shahr-e Ghulghola, traces des invasions mongoles et des heures sombres, qui savent parler
I Ici Band-e Amir, l’archipel de lacs, miroirs du ciel et du roc, m’invite à marcher et à contempler
Y Y sont les voix du souk, le cliquetis des métiers, l’odeur du thé à la menthe et des épices pour réchauffer
A Au cœur du Hazarajat, tapis, fonte et verrerie attestent d’une culture résiliente à préserver
N Niche vidée en deux mille un par la violence, mais la mémoire, en silence, se relève et sait raconter
Viens humer le jasmin dans l’air du matin, écouter les cloches et l’afar des marchés.
Parcourir les sentiers entre falaises et lacs, rencontrer les artisans, partager un repas et une histoire.
Bamiyan conserve ses cicatrices et ses lumières: elle demande qu’on lève les yeux et qu’on apprenne.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche en hommage, ton lyrique et respectueux
Thèmes Abordés: mémoire historique, résilience culturelle, patrimoine religieux et naturel, rencontre avec le Hazarajat
Atmosphère Évoquée: ocres et pierres, brume matinale, jasmin et thé à la menthe, murmures de marché et échos de la Route de la Soie
Invitation du Poète: venir découvrir les Bouddhas de Bamiyan, les grottes peintes, les lacs de Band-e Amir, l’artisanat local et la chaleur des rencontres