Sur les pavés mouillés, je marche au rythme des roues et des pinceaux,
la rivière trace des partitions et les façades retiennent le sel du temps,
ici l’histoire se peint et se déguste, entre galette et toile, entre porte et atelier.
Viens entendre la ville qui raconte ses jours comme on feuillette un carnet de voyages.
Chant pour PontAven
ombres d’ateliers où Gauguin grava la lumière, fondatrice de l’École d’Aven.
nuits de brume au musée qui recèle toiles et récits nés au fil d’Aven.
tourne, moulin et roue, échos du commerce ancien qui peigne le nom d’Aven.
Affluence des foires et du Festival du Film, célébrant l’art vivant d’Aven.
voix bretonnes et cloches, langue et coutumes qui refusent l’oubli d’Aven.
estuaire salé, odeur de galettes et de cidre, vent maritime qui souille et porte Aven.
nobles reliques du duché, histoire et résistance tissent le cœur de PontAven.
Ainsi la ville m’habite: chaque pierre est un vers, chaque ruelle une page enluminée,
les moulins, le pont et le musée dialoguent avec la mer et les saisons,
partir ici, c’est écouter une peinture devenir paysage et laisser la ville vous nommer.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en vers organisés en acrostiche, ton lyrique et contemplatif.
Thèmes Abordés: mémoire artistique (Gauguin, École de Pont-Aven), patrimoine (ponts, moulins, Musée de Pont-Aven), identité bretonne et fil de l’eau.
Atmosphère Évoquée: matin brumeux ou crépuscule salé, odeurs de cidre et de galette, clapotis de la rivière, murmures de marché et cloches.
Invitation du Poète: visiter pour ressentir l’art au quotidien, flâner dans les ateliers, suivre le cours de l’Aven et participer aux festivals.