La fête foraine, un tour de manège
Dans le coeur de la nuit, sous le ciel étoilé,
La fête foraine s'éveille, enchantée,
Avec ses lumières qui dansent, invitantes,
Promettant des rêves dans l’air vibrant et dense.
Au milieu des éclats, un manège ancien,
Tisse des histoires en un doux refrain,
Des chevaux de bois qui galopent sans fin,
Portant nos désirs vers des lendemains.
Chaque tour nous emporte loin d'ici,
Vers des mondes lointains, des paradis,
Où les couleurs chantent et la lumière sourit,
Où le coeur s'égare et l'âme se nourrit.
Les étoiles scintillent, échos de nos rires,
Miroirs de nos joies, de nos désirs,
Comme si le ciel lui-même venait à s’ouvrir,
Pour accueillir nos songes et les embellir.
Mais le manège tourne, et avec lui, le temps,
Nous rappelant que tout est éphémère, pourtant,
Que chaque instant est précieux, un diamant,
Qu'il nous faut saisir, avant qu'il ne s'envole au vent.
La musique s’élève, puissante et envoûtante,
Un mélange de notes, magique et chantante,
Elle porte en elle l'essence de l'instant,
La beauté éphémère d'un monde flamboyant.
Sur ce manège de la vie, nous sommes voyageurs,
Cherchant notre chemin, guidés par le coeur,
À travers les tempêtes, les peines, et les bonheurs,
Tissant notre histoire, avec force et ferveur.
Peut-être est-ce là, la clé du mystère,
Apprendre à aimer le voyage, plutôt que la terre,
À trouver dans le mouvement, la lumière,
Et dans chaque adieu, une nouvelle frontière.
Car c’est dans le mouvement, le changeant, le volatile,
Que se trouve le vrai, l'authentique, le subtile,
Dans le tourbillon de la vie, fragile et fébrile,
Nous sommes invités à danser, agiles et mobiles.
La fête foraine s'efface au petit jour,
Mais son souvenir en nous brille toujours,
Un rappel doux-amer, puissant et lourd,
De vivre pleinement, chaque jour, sans détour.
Et lorsque vient le temps de quitter le manège,
Ce n'est pas la fin, mais le début d'un cortège,
De rêves, d'espoirs, de tout ce qui s'achève,
Pour renaître enfin, dans l'éclat d'une nouvelle sève.
Ainsi va la vie, un tour de manège,
Un mélange complexe de réel et d'allège,
Nous invitant à transcender le siège,
De notre existence, vers de nouveaux privilèges.
À chaque tour de manège, souvenons-nous,
De l'importance de chaque moment, doux ou fou,
De l'éclat unique de chaque jour en nous,
Et de la beauté de vivre, simplement, jusqu'au bout.
Dans ce poème de la vie, gravé en lettres d’or,
Chaque mot résonne, un trésor à explorer encore,
Car dans l’art subtil du vivre, du rire et de l'accord,
Se trouve l'écho profond de notre accord.
La fête foraine, avec son manège envoûtant,
Nous rappelle que dans le tourbillon constant,
Il y a des moments de pure magie, éblouissant,
Des instants de vie, intenses et dansants.
Que la dance continue, sous les étoiles, sans fin,
Que chaque tour nous inspire, et trace notre chemin,
Dans le grand manège de la vie, tenons bien la main,
Et laissons dans notre sillage, un parfum divin.
Ainsi, lorsque la nuit se referme, doucement,
Nous pouvons sourire, heureux et confiants,
Sachant que dans le coeur de l'univers, ardemment,
La fête continue, éternellement, vibrante d’instants.