Je marche entre pierre et eau, avec l’odeur du mesquite et du café qui s’attarde.
Les cloches de San Fernando répondent aux trompettes, et la cité exhale ses siècles.
Ce texte propose une promenade où chaque rue devient mémoire et invitation.
Chant de pierre et de courant
Au fil de 1718, les missions veillent, traces d’une histoire de colonisation et de foi;
Notre regard revient à l’Alamo, souvenir de 1836, écoutant l’écho de la rébellion;
Après les offices, la cathédrale San Fernando laisse tomber ses cloches comme une oraison;
Nuit de marché, El Mercado exhale épices, tamales et fumée de bois, scène en vibrante vision;
Tower of the Americas se dresse, jalon moderne qui surveille la ville comme bastion;
Ombres et guirlandes dansent durant la Fiesta, lourdes de couleurs et de saison;
Nouveaux pavillons et HemisFair de 1968 témoignent d’une métamorphose en action;
Immenses ocres et verts, le fleuve, le jasmin et le son des mariachis composent une chanson;
Ouverte aux voyageurs, la cité offre missions UNESCO, artisanat et festivals à l’horizon.
Reviens au matin pour voir la brume fondre sur les quais et les façades ocres.
Prends le temps d’écouter les voix, goûter les recettes anciennes et suivre les patios.
San Antonio se révèle à qui accepte de marcher, d’errer et de revenir.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche (forme qui fait naître une lecture lettre à lettre)
Thèmes Abordés: mémoire historique, célébration urbaine, résilience, rencontres culturelles, paysages sensoriels
Atmosphère Évoquée: ocres et verts dominants, fumée de mesquite, épices, café, son de cloches et de mariachis, douceur du fleuve
Invitation du Poète: parcourir les missions, descendre le River Walk, goûter l’artisanat et les festivals pour entendre la ville