Sous la peau de la ville je porte le sel et la poussière des chemins. Mes pas retrouvent la lagune de Marchica, les quais de Beni Ansar et la silhouette du Gourougou. Entre souk et océan, une mémoire amazighe et des traces du XXe siècle se mêlent aux parfums de jasmin et de thé.
Chant de Nador, cité entre lagune et montagne
Au port de Beni Ansar les amarres murmurent du siècle espagnol et des horizons encore.
Du souk aux ruelles le tamis des épices retient jasmin, thé à la menthe et accords encore.
Ombres du mont Gourougou veillent sur les récits rifains, les combats et le calme encore.
Résonne l’appel entre cloche et adhan, vagues et voix tissent la ville encore.
Viens écouter Marchica où la lumière se pose en miroir et les oiseaux racontent la marée. Parcours les étals d’artisans, goûte la cuisine de poisson, suis les sentiers vers la montagne. Nador se donne en saisons, en marchés et en silences prêts à se partager.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème en acrostiche, ton chanté et méditatif.
Thèmes Abordés: amour pour la ville, mémoire historique (présence amazighe, protectorats, récits du Rif), patrimoine maritime et artisanal.
Atmosphère Évoquée: bleu méditerranéen, jasmin et épices, marché bruissant, brise saline et brume matinale.
Invitation du Poète: marcher la corniche, visiter la lagune de Marchica, arpenter le souk, gravir Gourougou et écouter les histoires du port.