À l’aube la ville s’étire, pavés humides et vapeur de café.
Les façades gardent les récits du Duché, les fenêtres murmurent des siècles.
On apprend à lire les carillons, à suivre la fumée des gaufres et des brasseries.
Bruxelles, carnet de pierres et de parfums
Résonnent les carillons de la Cathédrale Saint-Michel, échos qui dorment en chapelle
Un Atomium d’acier, constellation moderne, veille sur rêves et étincelle
Xylographies d’hôtels de ville et façades, vestiges de foires et d’époque nouvelle
Entrelacs des Galeries Royales, chocolat, bière et effluves de cannelle
Les pavés de la Grand-Place racontent l’Ommegang, les fêtes et leur ritournelle
La statue rieuse du Manneken Pis défie les passés lourds, souriante et rebelle
Espaces Art nouveau d’Horta, vitraux et arabesques, mémoire d’une jeunesse belle
Sur le Mont des Arts, entre musées et jardins, la ville peint ses heures en aquarelle
Viens écouter ce murmure où se tient l’histoire, sensible et rugueuse comme la pierre.
Traverse les arcades, goûte la nuit aux effluves de cacao et de houblon.
Pars à la rencontre des ateliers, des marchés et des ruelles qui tissent l’avenir.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche rimé en hommage urbain
Thèmes Abordés: mémoire historique, vie quotidienne, patrimoine, gastronomie, résilience
Atmosphère Évoquée: brume matinale, carillons, odeurs de chocolat et de bière, pierre, tramway et marchés animés
Invitation du Poète: Une offrande discrète à la cité, presque un je t’aime, pour marcher, écouter et revenir.