Sur la butte millénaire je marche, la pierre raconte des empires oubliés et des voix qui persistent.
Les marchés exhalent jasmin, épices et thé à la menthe, tandis que le vent porte la mémoire des batailles.
Ce texte suit les pavés, les ateliers et les matins où la ville se recoud à elle‑même.
Murmures de la citadelle
Rouge et ocre, la citadelle garde ses siècles, inscrite à l’UNESCO, ses murs veillent plus que l’éclair clair
Bazars de Qaysari, tapis et argenterie, le souk respire épices, jasmin et tasses de thé à la menthe clair
Indomptable horizon des Zagros, échos d’Alexandre et de Darius, la bataille gravée dans les plaines est claire
Les minarets de Jalil Khayat et les chants de Nowruz réveillent marchés et artisans, hospitalité qui reste claire
Je parcours les gradins de la ville, où chaque pierre retient une histoire et la rend à l’aube.
Venez pour la citadelle, pour les mains qui tissent les tapis, pour les fêtes qui rallument les saisons.
Repartez avec l’odeur du jasmin au cou et l’écho d’une ville qui sait renaître.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en forme d’acrostiche, hommage narratif et méditatif.
Thèmes Abordés: mémoire des empires (Arbela, Gaugamela), patrimoine (citadelle classée UNESCO, souk de Qaysari), artisanat et fêtes (Nowruz).
Atmosphère Évoquée: ocres et clair-obscur, parfums de jasmin et d’épices, murmure du marché et du muezzin, résilience des pierres.
Invitation du Poète: je t’aime à la ville comme on aime une histoire qui se visite; venez écouter, marcher, découvrir et soutenir les artisans.