Sur le pavé ancien de Xi’an, la mémoire se plie comme un éventail de soie.
Les odeurs de jasmin et d’épices montent du quartier musulman, le cumin et l’agneau rôti se mêlent au thé à la menthe.
Les siècles dialoguent à l’ombre de la Grande Pagode et de la muraille, entre cloches et murmures de marché.
Chant de la cité
Immensité de l’armée de terre cuite, sentinelle du mausolée de Qin, révélée en 1974, qui chuchote l’histoire
Au sommet de la muraille et sous la Grande Pagode, le quartier musulman, la tour de la cloche et les souks respirent épices et foi, reflet de gloire
Nuits de festivals Tang, musées du Shaanxi, artisans au travail et festins de rue: mille raisons de franchir tes portes, vaste territoire
Je traverse tes portes et rapporte des éclats d’argile, des fragments de soie et des parfums de marché.
Chaque pierre porte un nom, chaque sillon conserve une légende; la ville parle en cloches, en pas et en tasse de thé.
Viens entendre Xi’an: on y lit l’histoire, on y goûte la vie.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, lyrique
Thèmes Abordés: attachement à la cité, mémoire des dynasties, mémoire culturelle, résilience et commerce
Atmosphère Évoquée: encre et ocre, jasmin et épices, sons de cloches et murmures du souk, brume du matin
Invitation du Poète: franchir la muraille, sentir l’odeur du marché, écouter les voix du passé

