Sur le seuil de Tiznit, on perçoit le souffle chaud du Souss et l’écume lointaine de l’Atlantique.
La cité sent le jasmin et les épices, et l’éclat des ateliers d’orfèvrerie répond au vent.
Les remparts racontent l’époque où Moulay Hassan les fit dresser en 1881, pour veiller sur la médina.
Confidences aux pierres
Ici la médina s’ouvre, portes et kasbah, souk d’argent où l’artisan façonne l’arcade
Zéphyrs marins et senteurs de jasmin traversent les ruelles, liant mer et montagne en balade
Nombre d’orfèvres, éclat de bijoux amazighs, souk qui chante l’héritage et la façade
Invisible, la mémoire des résistances, le passé colonial effleuré, le présent qui tient sa promenade
Toujours la ville répond — remparts, mosquée, port voisin et Anti-Atlas en cavalcade
Visitez pour l’orfèvrerie qui pétille dans les ateliers et pour la pureté des ruelles historiques.
Parcourez les remparts, les portes de la kasbah et laissez-vous porter par le marché, le thé à la menthe et le jasmin.
Empruntez la route vers la côte et les paysages du Souss pour sentir l’alliance du pierre, du sable et de l’argent.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème lyrique et acrostiche
Thèmes Abordés: mémoire historique, amour pour la ville, artisanat (orfèvrerie), résistance, paysage maritime
Atmosphère Évoquée: couleur dominante ocre et reflets d’argent, odeurs de jasmin, épices et thé à la menthe, sons d’appel à la prière et brouhaha de souk
Invitation du Poète: parcourir la médina, rencontrer les maîtres-orfèvres, écouter les pierres et se laisser guider par le vent du Souss