Sur le bord du Petitcodiac, j’écoute la ville comme on écoute un instrument ancien. Les pierres racontent l’arrivée, l’expulsion, puis le retour. Voici une lettre en vers à la cité des rails et des marées.
Chant pour Moncton
Ombres d’Acadie, brisées par l’expulsion de 1755, se relient aux maisons retrouvées au cœur.
Nommée pour Monckton, la cité a pris force avec les rails, le sifflet du train et la reconstruction au cœur.
Capitol et Resurgo gardent mémoire et gestes d’artisans; la colline magnétique attire les regards au cœur.
Tous viennent pour Magnetic Hill, le zoo, les concerts sous la pleine lune et la promesse des marées au cœur.
Odeurs de résine et d’érable, embruns salés, cloches et sifflets tissent la trame sonore et la chaleur au cœur.
Nous fêtons le Frye, les festivals du quai, la promenade et le tidal bore qui redonne souffle aux jours au cœur.
Approche la rive, marche le boardwalk au crépuscule et laisse le sifflet du train te répondre. Visite Resurgo et le Capitol, attends la marée et la merveille du Petitcodiac. Repars avec des histoires, du sirop et l’écho des cloches.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche et lettre en vers adressée à la cité.
Thèmes Abordés: mémoire acadienne, expulsion de 1755, nomination par Robert Monckton, l’ère du chemin de fer, patrimoine, festivals.
Atmosphère Évoquée: ciel de crépuscule gris-bleu, odeurs de résine, sirop d’érable et embruns salés, son des cloches, des mouettes et du sifflet au loin.
Invitation du Poète: porter un tendre « je t’aime » à la ville, marcher ses quais, écouter ses histoires et célébrer sa résilience.