Sous le ciel d’ocre et d’embruns, je marche entre remparts et sable,
j’entends le marché qui tisse le présent aux fils du passé colonial,
la mer répond aux dunes, et le thé à la menthe porte des paroles anciennes,
ici la mémoire se lit sur la pierre, le bois, le tapis et la peau.
À Laayoune, les signes d’une ville qui respire
Au cœur du souk, le cuir et les tapis murmurent la mémoire nomade et son âme
Au soleil des remparts, vestiges de la présence espagnole, la kasbah veille son âme
Yeux tournés vers le large, la jetée porte les confidences des caravanes et la mer a une âme
Offrandes de jasmin et d’épices au passage du marché, le thé partage son âme
Un écho de la Marche verte et des saisons en mouvement forge la ville et protège son âme
Nuits où l’adhan et les vagues dialoguent, la mosquée et la plage veillent la même âme
En chaque pierre, artisanat, festival et horizon saharien composent la fidélité de ton âme
Viens écouter les récits que portent les ruelles, du boulevard aux étals bruissants,
apprends les gestes anciens auprès des artisans, contemple les couchers qui fondent sable et mer,
la ville offre son histoire, ses parfums de menthe et d’épices, ses nuits où veillent les minarets,
et laisse au visiteur le temps de reconnaître les cicatrices et la beauté recommencée.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, forme lyrique privilégiant l’image et la mémoire.
Thèmes Abordés: histoire coloniale et mémoire (présence espagnole, Marche Verte), patrimoine, dunes et corniche, souk, mosquée, artisanat et festivals.
Atmosphère Évoquée: couleur dominante ocre, senteurs de jasmin, d’épices et de thé à la menthe, sons d’adhan, de vagues et de marché, texture pierre/bois/sable.
Invitation du Poète: accueillir la ville dans sa résilience, parcourir la kasbah et la corniche, goûter l’artisanat et les couchers de soleil — un appel au voyage contemplatif.