Nairobi se lève entre le rail et la savane, mémoire vive et cité qui respire.
Ses avenues portent les traces de 1899 et des empires passés, ses nuits gardent la rumeur des marchés.
Le poème suit les contours du KICC, du parc et des places où l’histoire se mêle au quotidien.
Viens écouter la ville qui déroule son fil de poussière, de fumée de viande grillée et d’arômes de café.
Portrait en sept lettres
Au pied du KICC la tour veille, mémoire coloniale et capitale gravée.
IIode de café, fumée de nyama choma et eucalyptus — les rues tout entières parfumées.
Résonnent les combats du Mau Mau, la lutte inscrite, l’Histoire jamais effacée.
Ou le parc national ouvre la savane aux lions et girafes, la ville est sanctifiée.
Bruits et couleurs du Maasai Market, artisans, perles et tissus décorés, marchés vantés.
IInstant au crépuscule sur Uhuru Park, skyline et Ngong Hills, horizons reliée.
Ainsi la cité chante, mêlant bruit de matatu et chants d’oiseaux du parc au petit matin.
Chaque pierre porte une page : gare, parlement, musées, cafés où l’on refait le monde.
Viens parcourir ses marchés, ses lieux de mémoire et sa réserve sauvage à la portée d’une rue.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche lyrique
Thèmes Abordés: mémoire de la fondation (1899, Uganda Railway), colonialisme et luttes (Mau Mau), rencontre ville-savne, patrimoine et vie quotidienne
Atmosphère Évoquée: dominant ocre du crépuscule, odeurs de café et de nyama choma, souffle d’eucalyptus, sons de matatus, marché et oiseaux du parc
Invitation du Poète: découvrir Nairobi à travers ses monuments (KICC, Uhuru Park, Nairobi National Park, Maasai Market), son histoire et ses saveurs