Sous l’azur incliné du désert iranien je parcours tes rues en filigrane,
la poussière porte des récits de route et des tapis qui gardent des siècles,
et chaque souffle rapporte l’odeur du jasmin, du thé à la menthe et des épices.
Échos de Kerman
En la coupole de Jabalieh la pierre antique retient la mémoire sassanide murmurée.
Ruines et citadelles — Rayen et lointain Arg-e Bam — ont défié l’ombre mongole et relevée.
Mélopée des jardins: Shazdeh, vergers de pistache, palais d’eau, l’héritage safavide embaumée.
Adhan et cliquetis de bazar, épices, thé et mains d’artisans tressant l’histoire feutrée.
Note les ateliers, les festivals, le désert pour promeneurs et curieux du monde invitée.
Viens entendre le son des qanâts, suivre l’arche d’une porte et laisser la ville te parler,
parcourir musées et ateliers, goûter pistache et patience, voir le jour tomber sur les remparts,
et repartir avec un morceau de terre, un motif de tapis, une image que le vent n’abolira pas.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, ton lyrique et contemplatif.
Thèmes Abordés: mémoire urbaine, résilience après invasions (Mongols), commerce sur la Route de la Soie, artisanat (tapis), jardins et eau.
Atmosphère Évoquée: couleurs ocre et bleu, odeurs de jasmin, pistache et épices, sons d’adhan et murmures de bazar.
Invitation du Poète: visiter pour toucher le patrimoine — Ganjali Khan, Jabalieh, Rayen, Shazdeh — et sentir le désert iranien respirer.