Bichkek se lève entre steppe et montagne, page écrite au souffle du Tian Shan.
Ses boulevards gardent l’écho des khans, des pas russes et des réveils soviétiques.
Au marché, le bois, les épices et le thé tissent des promesses pour le visiteur.
Chant de la cité
Immense fut le nom de Frunze à l’ère soviétique, capitale façonnée, retrouvant l’air clair.
Carrefour d’Ala-Too où Manas veille, le musée ouvre ses voiles sous un ciel clair.
Halle d’Osh: tapis shyrdak, épices, thé et rires tissent la ville en un accord clair.
Krêtes du Tian Shan, gorge d’Ala Archa qui appelle les pas, l’air y devient plus clair.
Entrelacs de façades soviétiques, thé fumant, théâtre et chants nomades trament le jour clair.
Kaléidoscope des saisons: festivals, artisans, randonnées — autant de raisons de venir et de découvrir ce clair.
Viens marcher dans les avenues qui racontent, prends le thé, écoute la musique et touche la pierre.
De la place d’Ala-Too aux crêtes d’Ala Archa, la ville est une halte où se lisent des siècles.
Repars avec un tapis ou simplement un souvenir, Bichkek reste une porte ouverte, lumineuse et claire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche alphabétique en vers (lettres du nom de la ville, respectées dans l’ordre).
Thèmes Abordés: attachement à la ville, mémoire historique (Pishpek, annexion russe, période Frunze), patrimoine, nomadisme, artisanat et nature.
Atmosphère Évoquée: vert émeraude des montagnes, odeur de thé et d’épices au bazar, bruissement des stands, texture de la pierre et du bois, brise de haute montagne.
Invitation du Poète: approcher avec curiosité et respect, découvrir Ala-Too, l’Osh Bazaar, les tapis shyrdak et les sentiers d’Ala Archa; entendre l’histoire et ses résiliences.