Sous un ciel qui se mire dans le Plata je parcours tes rues comme on feuillette un atlas de vies. Chaque pavé garde la trace d’un passé fondateur et d’un souffle populaire. Les soirs se remplissent d’odeurs d’asado et de mate pendant que le candombe fait battre la nuit.
Récit en marche
Ombres du Cerro et sa forteresse qui veillent sur l’entrée du port embrumé
Nuits où le candombe de la Ciudad Vieja réveille les pas et a scandé
Toits du Palacio Salvo et scènes du Teatro Solís, mémoire et art concentré
Epices et fumée du Mercado del Puerto, saveurs d’asado et de fête mêlée
Vague qui vient battre la Rambla, chaque soir le sel et la course animée
Images d’immigrants et de républiques, l’Uruguay forge son destin cité
D‘une guerre et d’un siège (1843-1851) sont nées luttes et accords signés
Estuaire du Plata, horizon où la mémoire des peuples se tisse et se tressée
Ondes de carnaval, tambours et bals où la peau de la ville est aimée
Je marche et j’écoute: la ville parle en cloches, en vagues et en paroles cuites au feu. Ses archives sont des façades, ses fêtes des révélations. Viens trouver la Rambla, les musées, les marchés et le théâtre qui chantent l’histoire.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche poétique mettant en lumière l’histoire et la vie urbaine
Thèmes Abordés: mémoire historique, identité urbaine, musique (candombe), migration, gastronomie
Atmosphère Évoquée: air d’estuaire argenté, fumée d’asado, odeur de yerba mate, battements de tambour et murmure de marché
Invitation du Poète: parcourir la Rambla à l’aube, visiter la Ciudad Vieja, le Teatro Solís, la Fortaleza del Cerro et le Mercado del Puerto pour écouter et goûter la ville