Au matin la baie s’ouvre comme un parchemin salé et ancien,
Les rues portent les voix du marché, l’encens et le jasmin mêlés,
Chaque pierre retient une histoire que la mer continue de conter.
Vers pour Béjaïa
Erigée capitale hammadide, sa citadelle défie les années
Jadis, Fibonacci y trouva chiffres et routes, savoir partagé
Au pied de Gouraya et du Cap Carbon la falaise et la mer enlacées
Instants dans la kasbah, la mosquée et le souk où jasmin et épices sont chantés
A travers la période coloniale et la résistance, les ruelles restent tissées
Viens goûter la lumière au couchant, marcher la corniche jusqu’au phare,
Dériver dans la médina, écouter l’adhan mêlé au ressac et aux clameurs du souk,
Revenir avec des mains pleines d’objets d’artisanat, et le cœur rempli de mer.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche, ton lyrique et méditatif
Thèmes Abordés: amour de la cité, mémoire hammadide, patrimoine portuaire, nature (Gouraya, Cap Carbon), artisanat et vie quotidienne
Atmosphère Évoquée: azur et ocres, jasmin et épices, adhan et clapotis, brume marine au crépuscule
Invitation du Poète: offrir un discret « je t’aime » à la ville, à ses pierres et à ses gens, et à découvrir ses ruelles et ses panoramas