Sur la corniche où l’air porte le sel et le parfum du jasmin, la ville se fait refrain.
Les ruelles anciennes gardent l’écho des Grimaldi et des hivernants qui firent sa saison dorée.
La mer, les jardins et les fêtes tissent une mémoire que je parcours à pas lents.
Chant de Menton
EÉtroite la vieille ville, la Basilique Saint-Michel veille et ses cloches se répondent vers l’horizon
NNée sous l’ombre des Grimaldi, liée au Royaume de Sardaigne avant son rattachement en 1860, mémoire-bastion
TToujours la Promenade du Soleil, le Cap Martin et le port de Garavan murmurent marchés, vagues et maison
OOn goûte au Musée Jean Cocteau, au Palais Carnolès et aux jardins exotiques, chaque allée est une raison
NNoble frontière aux parfums italiens, résiliente après les conflits, la ville chante sa patience en chanson
Viens suivre ces sentiers où l’odeur du citron se mêle au jasmin et au savon des vagues.
Viens pour le patrimoine: basilique, musées et jardins, pour les fêtes qui colorent l’hiver et les marchés artisans.
Viens pour la lumière qui découpe les façades et pour la douceur d’une promenade au couchant.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, forme courte et chantée, volontairement portée sur le rythme et l’image
Thèmes Abordés: attachement à la ville, mémoire historique (Grimaldi, rattachement de 1860), fêtes et botanique
Atmosphère Évoquée: bord de mer méditerranéen, jasmin et agrumes, cloches, marché, lumière du couchant
Invitation du Poète: parcourir Menton pour son patrimoine, ses jardins et festivals, ses musées et sa douceur de vivre