L’aube glisse ses doigts à travers les volets,
Et dore doucement nos draps de lin froissés.
Le soleil, invité par le chant des oiseaux,
Vient peindre sur tes cils ses rayons les plus beaux.
Tu dors, et ton soupir est un souffle de paix,
Un trésor de silence où mon âme se plaît.
J’admire la candeur de ton visage pur,
Loin des bruits du dehors, à l’abri, en lieu sûr.
L’arôme du café s’élève dans l’air clair,
Parfum réconfortant qui chasse l’humble hiver.
Ma main cherche la tienne en ce matin vermeil,
Pour t’offrir, mon amour, ton premier doux soleil.
C’est un bonheur sacré, simple et sans artifice,
Que chaque nouveau jour soit notre doux complice.
Ouvre tes yeux aimés, le monde nous attend,
Et laisse-moi t’aimer en ce naissant instant.

