Le Vertige de l’Aveu
Je garde au fond de moi ce tumulte sacré,
Quand tes yeux, sans savoir, se posent sur les miens ;
J’étouffe le secret d’un amour égaré,
Qui tremble de briser nos fragiles liens.
Ta voix est un écho qui résonne en mon âme,
Mais ma lèvre se tait, captive de la peur ;
Je brûle de t’offrir cette invisible flamme,
Et de verser l’aveu qui déborde du cœur.
Il faut pourtant franchir ce gouffre de silence,
Quitter l’ombre amicale où je me suis caché ;
C’est l’instant du vertige et de la délivrance,
Le pas vers l’inconnu que j’ai tant recherché.
Alors, vois dans mon œil cette aube qui se lève,
Écoute ce soupir qui n’ose te nommer ;
Je brise le miroir pour traverser le rêve,
Et j’ose enfin te dire : je ne veux que t’aimer.

