Tu es ce roc puissant où mon âme s’amarre,
Contre les vents du sort, tu restes l’infini.
Ton regard est le feu, ton cœur est ce grand phare
Qui guide mon esquif vers l’azur infini.
J’admire la vigueur de ta main protectrice,
Qui sait calmer la fièvre et chasser le tourment ;
Mais j’aime la douceur, secrète et créatrice,
De ton esprit profond, mon superbe amant.
Sous le marbre viril, je devine la faille,
Cette humaine fêlure où tremble l’émotion.
C’est là que je me perds, c’est là que je tressaille,
Dans l’absolu silence de notre union.
Sois mon roi, mon appui, mon désir, ma structure,
Le pilier souverain aux jours de désarroi.
Je dépose à tes pieds, ô ma belle sculpture,
L’hommage d’un amour qui n’existe que par toi.

