Ô doux anniversaire, instant de pur délice,
Où le temps suspendu contemple notre amour !
Je bénis le destin, cet heureux complice,
Qui fit de nos regards le plus beau des séjours.
Te souviens-tu de l’aube et de la découverte,
De ce premier frisson, prélude au long voyage ?
La route devant nous s’étendait, belle et verte,
Et nous avons uni nos cœurs et nos courages.
Nous avons su bâtir, loin des foules amères,
Un temple inébranlable, un sanctuaire secret.
Ta présence est pour moi la plus belle des ères,
Un astre éblouissant qui jamais ne décroît.
Si l’orage a grondé sur notre traversée,
Ta main n’a point quitté la mienne un seul instant.
Tu es le roc puissant, la force insensée,
Qui rend mon cœur serein et mon âme contente.
Alors viens, mon amour, voguons vers la lumière,
Car l’avenir promet mille autres lendemains.
Je renouvelle ici ma promesse première :
De vieillir avec toi, en te tenant la main.

