Le soleil a sombré sous l’horizon lointain,
Et l’ombre s’étire entre nous comme un voile.
Je cherche ton regard dans ce vaste chemin,
Où brille seulement la clarté d’une étoile.
Cet astre d’argent pur qui veille sur ta nuit,
Est le même témoin qui console ma peine.
Écoute le zéphyr, car son souffle s’enfuit
Pour porter mes baisers sur ta rive lointaine.
Les heures sont des flots que je traverse seul,
Comptant chaque seconde en un lent sablier.
L’absence tisse au cœur son brumeux linceul,
Mais mon âme fidèle ne peut t’oublier.
Attends-moi, mon amour, car le temps nous conduit,
Vers l’instant béni des douces retrouvailles.
Bientôt s’effacera le froid de la minuit,
Et l’aube unira nos deux cœurs sans failles.

