Dans l’éther infini, bien avant le grand jour,
Nos esprits se parlaient sans voix et sans visage ;
Le destin tissait là les fils de notre amour,
Pour guider vers tes yeux mon éternel voyage.
J’ai cherché ton écho sous d’antiques soleils,
Traversant les éons comme une ombre égarée ;
L’univers attendait ce frisson sans pareil,
La fusion de l’azur et de l’aube sacrée.
Quand tu vins devant moi, le temps s’est suspendu,
Je reconnus soudain la clarté de ton âme ;
Ce secret que mon cœur croyait avoir perdu,
Renaissait dans tes yeux comme une ancienne flamme.
Nous sommes les enfants d’un astre divisé,
Deux moitiés que le ciel enfin réunit là ;
Par le sceau du destin, mon être est apaisé,
Car tout m’a, depuis toujours, conduit vers tes bras.

