Les saisons en acrostiche
Loin dans la vaste étendue de notre monde vibrant,
Emerge un cycle éternel, un souffle de vie constant.
Sous le ciel aux mille couleurs, se dévoile une danse,
Saisons, de vos charmes discrets, nous avons l'aisance.
Ainsi commence le ballet des jours et des nuits,
Il peint nos vies d'un pinceau fin, aux nuances infinies.
Soudain, le printemps s'invite, timide, effleurant la terre,
Où les bourgeons éclatent en feu d'artifice éphémère.
Nées des pleurs de l'hiver, les fleurs s’épanouissent en rire,
S'ouvrant sur un monde renouvelé, prêt à ressentir.
Eclatant alors pleinement, l'été déploie ses ailes,
Nourrissant de sa chaleur dorée les journées si belles.
Au creux des vagues, sous les rayons d'un soleil ardent,
Cueille le temps, savoure chaque instant, éperdument.
Rires et chants résonnent, dans l'air, chaud, vibrant,
Oubliant le temps, dans l'embrasement du moment.
Se dessine, petit à petit, l'empreinte d'une saison flamboyante,
Tandis que le cycle de la vie, majestueusement se raconte.
Imperceptiblement, l'été s'incline devant l'automne,
Chaque feuille devenant pinceau, colorant les horizons.
Habillant d'or et de cuivre le manteau de la terre,
Ephémère beauté, qui se prépare à accueillir l'hiver.
Rougeoyant sous le dernier baiser du soleil déclinant,
Intime, le crépuscule de l'année murmure le changement.
Vers l'horizon, les oiseaux tracent leur route migratoire,
Esquissant dans le ciel les adieux d'un au revoir.
Hiver, voilà que tu arrives, drapé dans ton manteau de givre,
Insufflant un silence profond, dans lequel tout s'abrive.
Vaillamment, la nature endort ses éclats, sous la neige se couvre,
Entendant dans le silence, le souffle d'un monde qui se découvre.
Rêver sous l'éclat argenté de la lune, en cette nuit de décembre,
Savoir que chaque fin n'est que le début d'un souvenir à se remémbrer.
En parcourant ce chemin, au fil des acrostiches tissés,
Nuit et jour, dans la splendeur des saisons, nous sommes bercés.
Accentuant le précieux cycle de la vie, dans un souffle perpétuel,
Comme une ode à la beauté de l'existence, si fragile et éternelle.
Repenser aux jours passés, c'est embrasser ceux à venir,
Ouvrant nos cœurs à la magie de chaque instant à saisir.
Se réinventant sans cesse, la nature nous enseigne la patience,
Témoignant de la force tranquille de l'incessante renaissance.
Inspirant l'âme à méditer sur la richesse des expériences,
Chaque saison, comme un vers, nous invite à la réflexion.
Heureux celui qui, dans le tourbillon des jours, trouve sa chanson,
Entonnant avec gratitude le poème fluide de sa propre existence.
