Les contes de la lune et du soleil
Dans le royaume éthéré où les cieux flirtent avec l’obscur,
Là où s’entrelacent jour et nuit en un bal murmure,
Le soleil roi, d’or vêtu, déclame sa flamboyante partition,
Tandis que la lune, sa reine d'argent, éclaire la création.
Au commencement,
L’astre diurne effleure de ses rayons dorés
L’horizon, bercé par les chants des mer abandonnées.
Tel un peintre, il dore les nuages, de pourpre et de carmin,
Annonçant un jour nouveau, sur le monde il étend son dessin.
Et puis vient la lune,
Dame de la nuit, en charge de l’ombre et du mystère.
Avec grâce, elle s’élève, dans son voile de lumière,
Scintillant dans l’obscur, elle régit les marées,
Écoutant les secrets que le soir vient murmurer.
Lorsque le soleil et la lune se rencontrent,
Leur danse éclaire les cœurs, réveille les esprits endormis.
A l’aube, en un baiser fugace, éclot l’espoir infini,
Dans le crépuscule, leur adieu peint le ciel de mille feu,
Chacun dans son exode, promettant un revoir silencieux.
Sous leur règne alterné,
Le monde s'éveille, embrassant la lumière, fuyant les ténèbres,
Chaque âme, un univers, gravitant autour de rêves éphémères.
Leurs rayons, tissant la trame de nos jours et de nos nuits,
Nous guident, phares dans le tumulte, éclaireurs de nos vies.
Au-delà de cette toile céleste,
Gît le tissu de nos existences, bordé de fils d’argent et d’or,
La lune et le soleil, dans leur infinie ronde, dictent le sort,
Inspirant aux poètes, aux rêveurs, une muse éternelle,
Dans leurs vers, l’écho de cette valse immortelle.
À travers les époques et les âmes,
Les contes de la lune et du soleil se perpétuent, se transforment,
Dans le chœur des civilisations, leurs légendes se conforment,
Invoquant des passions, des guerres, des paix et des émois,
En chaque époque, leur éclat trouve écho, résonne en chaque voix.
Quand le jour cède à la nuit,
Une leçon s’inscrit dans l’ombre qui lentement s’étire,
Dans l’acceptation du cycle, dans le flux, nous apprenons à grandir,
La lumière et le sombre, dans une étreinte éternelle, liés,
Nous enseignent l’équilibre, la beauté dans la dualité.
Sur les fils de cet infini,
Nous voguons, explorateurs de nos propres abîmes,
Trouvant dans le ciel, dans les astres, les rimes
Qui composent le poème de notre existence,
Naviguant entre lumière et pénombre, en quête de sens.
Les contes de la lune et du soleil sont nôtres,
Chaque jour, chaque nuit, un chapitre que l’on écrit,
Sur la toile de notre vie, ils peignent l’espoir et l’ennui,
Dans cet univers partagé, nous sommes tous les auteurs,
De notre saga, où chaque émotion, chaque douleur, devient couleur.
En conclusion,
Les contes de la lune et du soleil, bien plus que des légendes,
Sont le miroir de l’âme humaine, dans ses complexités, elle se déploie,
Rappelant à chacun, dans sa course, dans sa quête,
Que dans le dialogue des contraires, réside notre véritable projet.
Que ces récits célestes, guidant l’imaginaire collectif,
Nous inspirent à chercher, dans la mosaïque de la vie, notre motif,
L’harmonie dans la contradiction, la clarté dans l’obscurité,
Et dans le fil de chaque existence, la trame d’une unité retrouvée.
