La fête des animaux, compagnons fidèles
Sous le voile scintillant d'une lune d'argent,
Dans la valse silencieuse des heures,
S'éveille un monde oublié, empreint de magie,
Où chants d'oiseaux et murmures de feuilles
Tissent la mélodie des âmes libres.
I. Douceur des rencontres inattendues
Par un sentier où les herbes caressent les pensées,
J'ai rencontré l'âme sauvage d'un renard curieux.
Ses yeux, deux émeraudes taillés dans la brume,
Dévoilaient l'essence pure de l'existence,
Où chaque battement de cœur compte double.
Il m'apprit la danse des étoiles oubliées,
Et comment chaque grain de terre,
Porte en lui le secret de millénaires d'histoires,
Celui de la vie, du lien entre chaque être,
Fil invisible tissant la trame de nos jours.
II. Leçon de la rivière andante
Plus loin, sous un dôme de lumière filtrée,
Un ruisseau chantait, dans un concerto pour pierres et mousse,
La mélodie de l'insouciance et du constant devenir.
Il murmurait les mots d'une sagesse ancestrale,
"Flux et reflux, ainsi va le cycle de toute chose".
Dans son eau claire, j'ai vu se refléter les siècles,
Et compris que nos vies, éphémères,
Étaient liées à son cours par des milliers de fils d'or,
Que chaque instant est un bijou précieux,
À chérir, comme le fait la rivière avec le soleil.
III. L'envol vers l'inconnu
Quand la nuit déploya son manteau d'étoiles,
Une chouette, messagère de la voûte céleste,
M'invita à observer le monde d'en haut.
Déployant ses ailes, elle emporta mon esprit
Dans un vol sans amarre parmi les constellations.
Vue d'ailleurs, la Terre semblait un tableau,
Où chaque couleur, chaque texture,
Racontait une partie de notre grande histoire.
J'ai appris qu'il suffit de changer de perspective,
Pour découvrir dans l'obscurité, des lumières insoupçonnées.
IV. Sagesse du silence et du temps
Au creux d'une forêt où le temps semblait suspendu,
J'ai conversé avec un cerf majestueux,
Gardien des secrets immémoriaux.
Il m'enseigna la patience et la force du calme,
Comment le silence pouvait être le plus éloquent des discours.
"Regarde", dit-il, "comment chaque brin d'herbe attend son heure,
Chaque bourgeon sait quand s'ouvrir à la lumière.
Il n'y a ni hâte, ni retard, dans le cycle de la vie,
Chaque chose trouve sa place, à son propre rythme,
Dans le grand ballet de l'existence."
V. Harmonie retrouvée
Ainsi, de rencontres en découvertes,
Mon cœur s'emplit d'une joie profonde.
J'appris à écouter le chant des éléments,
À voir la beauté dans l'imperceptible,
Et à comprendre notre place dans cet ensemble.
La fête des animaux, compagnons fidèles,
N'était pas un évènement, mais un état d'esprit,
Un chemin de retour vers l'harmonie perdue,
Où l'homme et la nature, en un dialogue éternel,
Redécouvrent leur lien, profond et indéfectible.
Conclusion
Dans la trame de cette grande symphonie qu'est la vie,
Chaque note, chaque silence a sa raison d'être.
Les leçons apprises au fil de ces pages vivantes,
Invitent à une réflexion sur le langage universel
Qui nous unit, êtres vivants de tous horizons.
Les animaux, dans leur sagesse silencieuse,
Nous rappellent que la vie, dans sa multitude de formes,
Est un poème à apprécier, à respecter, à chérir.
Que chaque jour offre l'occasion d'apprendre,
Et que dans chaque petit instant se cachent des vérités immenses.
Ainsi, que cette fête des animaux nous inspire,
À écouter plus attentivement, à observer plus passionnément,
Et à vivre, pleinement, chacun de nos jours,
Comme un pas de plus dans cette danse éternelle,
Qui entrelace l'humanité et la nature en une harmonie sans fin.
