Les oiseaux de l'art
Dans l'aube naissante où frissonnent les étoiles,
Un souffle se glisse, invisible voile.
Il murmure le commencement d'une épopée,
Un chant d'oiseaux, en l'art, enchaînés.
Sur la toile vierge d'un ciel encore sombre,
Les premières couleurs se dévoilent sans nombre.
Nuances d'un monde à la fois vaste et intime,
Où chaque battement d'aile rime avec sublime.
Les plumes se mêlent aux pinceaux et aux vers,
Dans un ballet mystique, un univers.
Là où l'azur du ciel embrasse l'océan,
Naissent des chefs-d'œuvre, éphémères pourtant.
Les oiseaux de l'art, dans leur vol sans fin,
Tissent des liens, entre hier et demain.
De leurs ailes déployées, naît l'inspiration,
Source intarissable de pure création.
Chaque frémissement d'aile est une note jouée,
Sur l'immense partition qu'est l'humanité.
Des mélodies s'écrivent en lettres d'or,
Reflétant nos joies, nos peines, nos trésors.
Dans cet univers où l'art se fait messager,
Les oiseaux nous enseignent à regarder.
Au-delà des apparences, au cœur de l'essence,
Où la beauté réside dans la transcendance.
Ils volent à travers les époques, intrépides,
Portant en eux l'histoire, témoins limpides.
De ce que l'homme a de plus cher, de plus sacré,
L'amour, la liberté, au fil du temps, gravés.
Oiseaux de l'art, gardiens de nos âmes,
Vous nous guidez dans la quête de l'ultime flamme.
Celle qui éclaire les profondeurs de l'être,
Révélant à chacun ce qui le fait naître.
À travers mers et monts, sous le souffle du vent,
Votre voyage se poursuit, incessant.
Puisant dans chaque culture, chaque tradition,
L'étincelle qui allume l'imagination.
De ce périple naissent des œuvres immortelles,
Ponts fragiles sur l'abîme, étincelles.
Qui unissent les hommes au-delà des frontières,
Dans un même élan, une même lumière.
Ainsi, les oiseaux de l'art nous invitent à suivre,
Leur vol majestueux, à apprendre à vivre.
En harmonie avec le monde, ses mystères,
À embrasser la vie, avec tout son éphémère.
Dans le silence d'un crépuscule apaisant,
Leur chant s'élève, doux et pourtant puissant.
Il résonne en nous, rappel persistant,
Que dans l'art réside un amour vivant.
Que nos cœurs s'ouvrent aux merveilles de ce monde,
Aux fresques de la vie, vastes et fécondes.
Que nos esprits s'envolent, libres et audacieux,
Vers des horizons où tout devient précieux.
Les oiseaux de l'art, dans leur sagesse infinie,
Nous murmurent que chaque instant de vie,
Est une toile à peindre, un poème à écrire,
Un morceau de musique à composer, à s'offrir.
À travers ce poème, un voyage s'achève,
Mais dans chaque fin réside un nouveau rêve.
Que les oiseaux de l'art continuent de voler,
Dans le ciel de nos âmes, à jamais étoilé.
Gardons en nous cette soif d'absolu,
Ce désir ardent de chercher sans plus attendu.
L'art, dans sa splendeur, est un feu sacré,
Qui en nous brûle, ne demande qu'à être partagé.
Les oiseaux de l'art ne sont pas que métaphore,
Ils sont la preuve vivante que, malgré l'aurore,
Le monde a besoin d'art, de beauté, de passion,
Pour trouver dans l'écho du temps, sa véritable raison.
Alors, laissons nos cœurs écouter leur sagesse,
Et dans le grand livre de la vie, adressons notre promesse :
De faire de chaque instant un chef-d'œuvre d'existence,
Une œuvre d'art inestimable, d'une infinie transcendence.
