Le souffle de l'invisible
Dans l'écrin de la nuit, où vibrent les étoiles,
S'élance un souffle, étrange et doux mélodrame,
Un murmure porté par le vent, l'âme qui dévoile
Les secrets, les rêves cachés, ferventes flammes.
Ce souffle de l'invisible, force insaisissable,
Embrasse les cœurs et les esprits, rives lointaines,
Dans un ballet de pensées, tourbillon impalpable,
Il tisse des liens, ourdit l'univers, toile pleine.
Au creux de l'aurore, naissent des promesses,
Des lueurs d'espoir, dans le regard d'un enfant,
Au cœur de l'horizon, où tout commence et s'apprête,
Le souffle de l'invisible, passionnément vivant.
Il voyage à travers les saisons, sans jamais faiblir,
Depuis les frimas de l'hiver jusqu'aux étés flamboyants,
Dans chaque goutte de pluie, chaque rayon à saisir,
Il se révèle, mystérieux, dans le moindre frisson du temps.
Au fil des pages, dans le creuset des mots,
Le souffle inspire les poètes, artisans de l'éphémère,
Leurs vers, forgeant des mondes, hauts et beaux,
Portent en eux l'essence même de l'univers entier.
Ce souffle, qui dans le silence, parfois nous effleure,
Est le lien indéfectible entre toutes choses, élan vital,
Dans l'ombre et la lumière, il est le chercheur,
De vérité, d'amour, dans ce voyage astral.
Chaque être, chaque pierre, et chaque onde,
Sont unis par cette force, cet invisible souffle,
Tout comme les étoiles dans le ciel répondent
Aux questions posées par la nuit, en son étoffe.
Dans le grand théâtre de la vie, ce souffle joue,
Les rôles se succèdent, les actes s'enchaînent,
Mais toujours, l'invisible guide, loin des tabous,
Les destinées, dans la lumière, qu'ensemble on enchaîne.
C'est un hymne à la beauté, un appel à la conscience,
À reconnaître dans le souffle, le fil conducteur,
Qui, dans sa puissance, offre la chance,
De voir au-delà des apparences, d'écouter les cœurs.
Et si l'on prête l'oreille, dans un moment de paix,
On peut entendre, dans le souffle, un murmure divin,
Un langage universel, qui à jamais, nous relie,
Dans la danse de la vie, l'écho d'un destin.
Lorsque le jour décline, et que l'horizon s'embrase,
Ce souffle de l'invisible, dans un ultime ballet,
Rassemble tous les fils, dans une ultime extase,
Pour nous révéler, sous la voûte étoilée, l'unité.
Il est le souffle de nos vies, écho de l'infini,
Dans lequel tout commence, et tout finit,
Un cycle éternel, où tout est lié,
Dans la grandeur de l'existence, humblement inscrit.
Voici donc l'invitation, par ces vers susurrés,
À écouter le souffle, à se laisser porter,
Dans cet infini voyage, toujours renouvelé,
Où le cœur de l'univers, tendrement, nous est conté.
L'essence de la vie, dans ce souffle caché,
Révèle que dans l'amour, la beauté, et l'unité,
Résident la clé des mystères, éternellement recherchés,
La vérité ultime, dans l'invisible, est enlacinée.