Les souvenirs en miroir
Dans le creux du temps qui s’égrène,
Sur la toile vierge de nos âmes,
Se dessine, légère et sereine,
La trace de nos plus douces flammes.
Au commencement, des ruisseaux clairs,
Où se mirent nos rêves éveillés,
Nos espoirs, comme des éclairs,
Dansent, reflets dans l’eau mêlés.
Vers les rives de l'inconnu,
Nous naviguons, cœurs intrépides,
Cherchant ce qui n'a jamais été vu,
Dans ce monde aux milles rides.
La brume matinale sur les champs,
Dévoile le mystère des commencements,
Où chaque pas, dans le silence, résonne,
Porteur de joies et de frissons, entonne
La mélodie des jours lointains,
Chant sublime des matins calmes,
Des soirées où le vin coule sans fin,
Harmonie parfaite, apaisante palme.
Les souvenirs, tels des joyaux,
Enfouis, parfois, sous les remous de la vie,
Réveillent en nous ce feu, cet idéal,
Qui guide, éclaire, et à jamais nous lie.
Au cœur des tempêtes, des calmes plats,
Notre voyage, inscrit dans l’infini,
Révèle la force qui en nous bat,
Et la lumière dans notre nuit.
La douleur, compagne inattendue,
Sculpte en nous des canyons profonds,
Où coulent des rivières de vécu,
Sources de sagesse, de nouveaux horizons.
Par delà le temps, l’espace, les mots,
L’existence se tisse de liens invisibles,
Où l’essentiel se cache, précieux cadeau,
Dans les gestes simples, les instants paisibles.
Les souvenirs en miroir, reflets de l’âme,
Racontent l’histoire de ce que nous sommes,
Voyageurs du temps, épris de flamme,
Dessinant notre monde, nos royaumes.
Dans l’écho de nos rires, la douceur des pleurs,
La vie s’enrichit, se pare de mille couleurs,
Témoignant de l’immensité de notre cœur,
Et de notre quête éternelle du bonheur.
Les pages tournent, le temps s’écoule,
Mais chaque souvenir, précieux bijou,
Forge en nous un amour si doux,
Qui, contre vents et marées, s’écroule jamais.
Ainsi, dans la splendeur d’un soir,
Quand le jour cède sa place à la nuit,
Nos souvenirs, étoiles dans le noir,
Brillent, guidant nos pas, notre esprit.
En conclusion, la quête de sens,
Ce voyage intime au coeur de l’existence,
Tisse la trame de notre présence,
Dans l’univers, éclat de conscience.
Les souvenirs en miroir, mosaïque de vie,
Sont le reflet de notre passage éphémère,
Gardiens de nos joies, de nos envies,
Ils murmurent l’amour, dans le silence de la terre.
Dans ce poème de vie, de lumière et d’ombre,
Se dessine le portrait de l’âme humaine,
Infiniment riche, complexe, et qui sombre,
Dans la beauté de ce monde, qui sans cesse nous enchaîne.
Que reste-t-il donc, au final,
Sinon les souvenirs, témoins de notre histoire,
Miroirs de nos âmes, où brille, sans égal,
L’éclat immortel de notre mémoire.
Les souvenirs en miroir, page après page,
Dévoilent la grandeur de l’expérience humaine,
Rappelant qu’en dépit du voyage,
C’est dans l’amour que tout se ramène.
Ainsi, dans les méandres de notre quête,
Laissons les souvenirs, tels des phares,
Éclairer notre chemin, dans la tempête,
Vers l’harmonie, la paix, sans égard.