Les toiles du temps
Dans le creuset de l'aube, où les rêves s'effilent,
S'éveille doucement l'essence de nos vies.
Sous la voûte éternelle, le temps défile,
Tissant de ses mains fines nos jours, nos nuits.
I. L'éveil des aurores
Aux premiers rayons, la nature s'embrase,
Un tableau vivant, aux couleurs éclatées.
Chaque jour naissant est une audacieuse phrase,
Un poème inédit, par le cosmos dicté.
Le zéphyr murmure les secrets de l'aurora,
Dans ce langage muet, où tout commence.
L'aube, en sa clémence, dévoile son aura,
Promesse d'un jour, rempli d'essence.
II. Le fil de la vie
La vie, telle une rivière, jamais ne s'arrête,
Elle serpente et court, à travers champs et forêts.
Ses eaux claires, miroir de nos quêtes,
Reflet de l'âme en recherche de paix.
Nous sommes les peintres, de nos destinées,
Toile vierge à la merci de nos pinceaux.
Avec passion, nous y traçons nos idées,
Esquissant rêves et espoirs, sans défaut.
III. Les saisons du cœur
Le printemps fait éclore les désirs enfouis,
L'été, en sa chaleur, flambe nos passions.
L'automne, de sa main, efface les oublis,
Et l'hiver, sous son voile, promet réflexions.
Ainsi vont les saisons, dans le cœur des hommes,
Chacune tenant la plume, écrivant son poème.
Dans ce cycle infini, où tout se consomme,
Reste l'écho d'un chant, tendre et suprême.
IV. Le murmure du temps
Le temps, cet invisible, façonne à sa guise,
Sans cesse, il sculpte, efface et redessine.
Dans son oeuvre sans fin, chaque seconde est mise,
À l'ouvrage de vie, où chaque fate s'incline.
Le tic-tac de l'horloge résonne en symphonie,
Mélodie omniprésente, dans le silence de nos âmes.
Il nous rappelle, avec une douce ironie,
Que tout est éphémère, sauf les flammes.
V. L'écho des étoiles
Et quand le soir descend, que le monde s'apaise,
Les étoiles, tels des guides, scintillent dans le noir.
Leur lueur, comme un espoir, jamais ne cesse
D'illuminer le chemin, dans cette grande histoire.
Le firmament raconte la légende des temps,
Chaque constellation, un chapitre éternel.
Dans ce grand livre ouvert, nous sommes les enfants,
Curieux et avides, sous le ciel.
VI. La toile finale
Et au crépuscule de notre existence,
Quand viendra le temps de refermer le livre,
Quelle histoire aurons-nous écrite, quelle essence
Aura nourri notre âme, fait vibrer notre fibre ?
Que les toiles du temps, en leur infinie danse,
Nous rappellent la beauté, dans ce monde éphémère.
Car, au-delà des jours, de leur cadence,
Reste l'art de vivre, l'unique prière.
Conclusion
Dans le silence de l'univers, où tout se tisse,
Les toiles du temps enveloppent nos existences.
Elles capturent l'essence de nos délices,
Et de nos peines, avec la même diligence.
Que ce poème soit un phare, dans la nuit des temps,
Guidant vos âmes, vers des rivages cléments.
Car, en chaque fin, réside un commencement,
Et dans chaque adieu, la promesse de printemps.
Ainsi, sous le regard bienveillant des étoiles,
Marchons ensemble, sur ces chemins de soie.
Car, au-delà des monts, des vallées, des toiles,
C'est dans l'union des cœurs que la vie déploie.
