La beauté des champs de lavande
Sous le ciel d'azur, s'étendent à perte de vue
Les champs de lavande, d'un violet si tendre.
L'horizon danse, bercé par le vent, une vue
Si douce, si profonde, à jamais à se rappeler, à y succomber.
Le soleil, dans sa course, caresse ces fleurs,
Elles s'inclinent, modestes, sous ses ardents baisers,
Le matin les revêt d'or, l'après-midi de chaleur,
Et le soir les baigne dans une lumière rosée.
Cette terre, nourrie d’anciens rêves,
Voit les saisons broder le temps avec sagesse.
Printemps, été, automne et hiver s'entrelacent,
Dans une valse éternelle, richesse sans cesse.
Les abeilles, diligentes, parcourent ce labyrinthe,
Cherchant le nectar, dans un bal incessant.
Leur chant se mêle à celui du vent, énigme
Qui enchante l'âme, l’emporte au gré des champs.
Le parfum, suave et entêtant, enveloppe l'être,
Transporte les sens au-delà des frontières terrestres.
Le cœur s'ouvre, l'esprit s'élance, dans un paraître
Qui défie les mots, dans un monde où tout est à parfaire.
La lavande, couleur de royauté, essence de la terre,
Résonne dans l'âme, vibre dans le corps.
Sa simple présence, une invitation à la prière,
Pour s'émerveiller, pour chérir, encore et encore.
Dans cette immensité violette, le temps semble suspendre
Son vol, laissant derrière lui le tumulte, le bruit.
Ici, règne la paix, et l'on vient pour se rendre,
Pour s'abandonner à la beauté, à la nuit.
Le crépuscule, écrin de mystère, apporte sa palette,
Couleurs mêlées, teintes infusées de silence.
L'horizon s'embrase, feu de joie complet,
Célébration de la vie, ode à l'existence.
Puis vient la nuit, voile doux posé sur le monde,
La lavande, sous les étoiles, continue de rêver.
Dans l’obscurité, son éclat se fait plus profond,
Guidant le voyageur, dans son chemin étoilé.
S'éveille alors une réflexion, profonde, universelle,
Sur la beauté éphémère, sur la fragilité de la vie.
Chaque fleur, chaque couleur, chaque senteur, parcelle
De ce grand tout, qui nous inspire, nous défit.
La lavande, dans sa splendeur, enseigne la patience,
La nature, dans sa sagesse, offre des clefs.
À ceux qui observent, qui écoutent en silence,
Se révèle un monde, riche de paix.
La beauté des champs de lavande, miroir de l'âme,
Reflet de ces instants purs, où tout semble possible.
Dans ce lieu, le passé, le présent, l'avenir s'enflamment,
Se fondent dans un instant, magique, indicible.
Que reste-t-il, lorsque le jour se lève,
Quand la lavande se fane, que le champ s'endort ?
Reste le souvenir, doux, comme une sève,
De ces moments volés, qui valent bien plus que l'or.
Ce poème, offrande modeste à la beauté si vive,
Invite à la réflexion, au rêve, à l'évasion.
Dans la simplicité se trouve la clef exclusive
Pour toucher l'infini, embrasser l'horizon.
Ainsi les champs de lavande, dans leur humble élégance,
Nous rappellent qu'en tout, réside une leçon.
La beauté, l’amour, la vie, dans leur infinie danse,
Sont des pierres précieuses, au cœur de la création.
Que chaque jour soit une page que l'on écrit,
Dans le grand livre du temps, avec passion, avec envie.
Que chaque instant passé dans les champs de lavande soit un graal,
Un chemin vers soi, vers l'autre, une ode à ce monde idéal.
