Les ombres du passé
Dans le silence de l'aurore, sous le voile de l'azur,
Les premières lueurs esquissent les contours d'un murmure.
Un souffle, une ombre qui danse, tisse l'espace et le temps,
Dévoilant un chemin pavé d'échos, lointain et pourtant si présent.
Ces ombres du passé, éclats de nos mémoires,
Traversent les âges, défilent les histoires,
Éveillant les douleurs endormies, les rires oubliés,
Dans le ballet incessant des jours effilés.
Sur la toile du monde, les couleurs se fondent, vives,
Chaque pinceau trace l'histoire, une quête de sens qui enivre.
Le passé se mêle au présent, dans un étreinte éphémère,
Révélant que chaque instant est une étoile dans l'univers, claire.
Par-delà les montagnes, sous l'écorce du silence,
Les rivières du temps coulent, avec patience,
Gravant dans le marbre et l'écho, nos espoirs, nos déchirements,
Un creuset de vie, où se fondent joie et tourments.
Les saisons défilent, sculptant le visage du monde,
Chaque feuille qui tombe, un secret qu'elle nous inonde.
Le coeur de la terre bat au rythme des révolutions,
Chuchotant à qui sait écouter, les leçons de l'horizon.
Dans l'abîme des yeux, se reflètent des galaxies,
L'amour, la douleur, les ombres et les lumières de nos vies,
Chaque regard, un univers, une histoire à raconter,
D'un simple sourire, un monde peut s'illuminer.
Le temps s'écoule, imperturbable gardien,
Dans le livre de la vie, chaque page est un lien.
Les chapitres s'entrelacent, des larmes aux éclats de rire,
Témoins de notre passage, la lumière à poursuivre.
Ainsi marchons-nous, éphémères voyageurs,
Traversant les dunes, affrontant les tempêtes, les douleurs,
Cherchant dans les dédales de l'âme, une étincelle, un sens,
Une boussole intérieure, guidant nos pas dans l'immense.
Lorsque le crépuscule teinte le ciel de ses adieux,
Et que les étoiles s'allument, veilleuses de nos vieux jeux,
Se dévoile la beauté pure, dans l'infini d'un regard,
Un pont entre les âmes, un silence qui parle, sans fard.
Les ombres du passé, témoins de nos existences,
Ne sont que le reflet, de nos propres essences,
Dans le miroir du temps, chaque visage, chaque geste,
Une trace indélébile, que même l'oubli ne peut mettre en pièce.
Et dans ce voyage, où chaque pas trace notre histoire,
N'oublions jamais que dans les ténèbres, se cache l'espoir.
Les ombres du passé, loin d'être de sombres prisons,
Sont des phares dans la nuit, illuminant nos horizons.
Que ces mots, tels des semences dans le jardin de l'âme,
Germent, croissent, et enfin s'épanouissent en flamme,
Pour que chaque vie, dans son unique splendeur,
Révèle au monde, dans un murmure, la couleur de son coeur.
Ainsi s'achève notre voyage, au-delà des mots, des vers,
Dans l'intimité du silence, où chaque ombre se perd.
Les ombres du passé, avec grâce, nous invitent à voir,
Que chaque fin n'est que le début d'une nouvelle histoire.
Que ce poème soit l'écho d'un dialogue, une passerelle entre les âmes,
Un havre où se retrouvent, dans la nuit, ceux qui versent des larmes.
Dans la trame du temps, un fil d'or, un lien éternel,
Unissant nos cœurs, en une symphonie universelle.
