Les clameurs de l'éveil
Dans l'ombre naissante du jour,
S'élèvent les premières lueurs,
Un frisson parcourt la nature,
Annonçant l'aube d'une étrange aventure.
Sous la voûte étoilée, un souffle léger,
Ou la caresse d'un monde à rêver,
L'heure est au murmure des pensées,
Où chaque mot se veut pesé.
Dans cet instant suspendu, le temps se dilate,
Comme si le ciel lui-même se prêtait au débat,
Et dans le silence grandiose, écoute,
Les secrets de la nuit qui doucement se dérobent.
À la rencontre des âmes sœurs,
Sous la lune, deux cœurs enlacés,
Dévoilent leurs espoirs entremêlés,
Les étoiles comme témoins de leur étreinte,
Scintillent de mille feux, sans contrainte.
Un soupir, puis un autre, la passion s'exprime,
Dans la douce folie de l'instant sublime,
Ils se découvrent, se redécouvrent, dans l'infini,
Où le monde alentour semble s'être assoupi.
Le murmure de la rivière,
Doucement, le cours d'eau reprend ses droits,
Chuchotant à la roche ses plus sombres lois,
L'écho de son passage, rythme incessant,
Guide les âmes perdues vers l'apaisement.
Ce flot continuel, miroir du temps qui fuit,
Offre à celui qui écoute, un refuge, une nuit,
Où chaque goutte porte en elle, un monde, une vie,
Un voyage au-delà des peurs, une infinie mélodie.
Les murmures de la forêt,
À l'orée du bois, le vent s'engouffre,
Façonnant la danse des feuilles, en souffle,
Leurs chuchotements portent l'histoire,
De ces vies cachées, leurs gloires, leurs déboires.
Ici, le vieux chêne, majestueux et fier,
Là, le frêle bosquet, éphémère éclaireur,
Tous unis dans le cycle éternel,
Où chaque existence scelle son empreinte mortelle.
Le voyage introspectif,
Au cœur de ce tumulte, l'esprit s'évade,
Questionne, apprend, parfois même se persuade,
Que dans la quête de sens, de vérité,
Réside notre véritable identité.
Nous sommes voyageurs en terre inconnue,
Chercheurs de lumière, d'amour absolu,
Dans le labyrinthe des émotions, passions,
Nous traçons notre route, forgeons nos horizons.
L'aurore des consciences,
Ainsi s'élèvent les clameurs de l'éveil,
Non pas un cri, mais un doux appel,
Pour que chacun, dans sa singularité,
Contribue à l'écho de l'humanité.
Car dans l'immensité de ce tableau vivant,
Où chaque instant est pinceau, chaque geste, un chant,
Nous sommes les artistes de notre destinée,
Peignant l'avenir de couleurs espérées.
Conclusion :
Dans la beauté éphémère de nos jours,
Se cache la clé de l'amour,
Un chemin pavé de doutes et de lumière,
Où chaque pas nous rapproche de notre éphémère.
Les clameurs de l'éveil, mélodie sans fin,
Nous invitent à regarder plus loin,
À percevoir au-delà des apparences,
La magnificence de l'existence.
Et dans ce voyage au cœur de nous-mêmes,
Résonne l'universel thème,
Que dans la diversité de notre humanité,
Se trouve l'unité de notre réalité.
Alors que les mots s'envolent, légers,
Et que s'éteignent les dernières lueurs d'éther,
Laissons-nous emporter par la danse des étoiles,
Vers l'infini, où se tisse le récit de nos espoirs.