Le miroir de la fraternité
Au cœur d’un monde aux teintes d’aube et de crépuscule,
Où les âmes naviguent en quête de leur reflet,
Se trouve un miroir, énigmatique et majuscule,
Capable de révéler ce que l’on tait.
Ce miroir, ce n’est ni l’or ni le cristal qui le façonne,
Mais les émotions, les espoirs, et les songes,
Qui dans un ballet aérien et monotone,
Dessinent des vies aux contours si différents.
Première Stanza:
Dans cet abîme de réflexions, débute le voyage,
Vers soi, mais à travers l’autre, en fraternité partagée.
Les cœurs, au fil d’un langage sans âge,
S’unissent en une mélodie soigneusement orchestrée.
Voici les visages de l’humanité, en mosaïque éparpillée,
Qui dans le miroir, cherchent à se rencontrer,
À travers les yeux d’un autre, trouver sa vérité,
Et dans un sourire partagé, sa propre humanité apprivoiser.
Seconde Stanza:
Le miroir ne ment jamais, mais révèle avec douceur,
Les failles et les forces d’une âme mise à nu.
Il ne juge ni n’adore, simplement il honore,
Chaque éclat et ombre, en un respect inconnu.
À l’observateur attentif, il enseigne la compassion,
Montre que les différences, loin de diviser,
Sont des ponts vers l’autre, une invitation,
À la rencontre, au partage, à la solidarité.
Troisième Stanza:
Mais attention, le miroir a aussi ses tourments,
Il peut devenir tempête, si on le regarde avec mépris.
Les reflets alors se brouillent, poussés par les vents,
De l’incompréhension, de la peur, de l’égoïsme aussi.
Dans ce tourbillon, les âmes se perdent, s’égarent,
Oublient que chacun est un chapitre d’une même histoire.
Le défi alors est de retrouver cette étincelle, si rare,
Qui illumine les cœurs, en toute simplicité, sans avoir.
Quatrième Stanza:
Quand le calme revient, que les eaux se font lisses,
On découvre dans le miroir un paysage transformé.
Les visages autrefois étrangers, désormais complices,
Partagent un sourire, une larme, un passé repensé.
C’est dans cette union, ce reflet partagé,
Que le miroir révèle sa plus grande beauté.
Il ne s’agit plus de toi ou moi, mais de "nous", en vérité,
Un tissu tissé d’entraide, d’amour, de diversité.
Conclusion:
Le miroir de la fraternité, au-delà de ses mystères,
Est un hymne à la vie, aux liens invisibles qui nous unissent.
Il rappelle que dans le reflet de l’autre, c’est notre lumière,
Que nous découvrons, en explorant les abysses.
Ainsi, à travers les vers de ce poème long et enchanté,
Se dessine un appel à la réflexion, à l’introspection.
Sur la langue, sur l’expérience humaine, dans sa complexité,
Sur l’importance du "nous" dans cette immense constellation.
Alors, que les mots s’envolent, tels des papillons dans la nuit,
Porteurs d’espoir, de guérison, et de paix.
Que chacun se voie dans l’autre, sans crainte ni mépris,
Et que dans le miroir de la fraternité, l’humanité se reflète, à jamais.
