Dans le voile diaphane de l’aube s’éveillant,
Où l’horizon s’enlace de pourpre et d’or vivant,
S’esquisse l’utopie, doux rêve d’éphémère,
Un lieu où tout n’est que lumière et mystère.
Sous les cieux infinis aux étoiles lointaines,
Au cœur d’une nature aux mille et une veines,
L’existence palpite et, dans son chant subtil,
Révèle les secrets d’un monde moins hostile.
Ô douce contemplation, miroir de nos âmes,
Source vive d’inspir où la vie se réclame,
L’utopie en action prend forme en ces vers,
Reflet d’un idéal aux confins de l’univers.
Chaque vers, chaque rime, une plume en apesanteur,
Cherche, dans l’espace feutré de nos cœurs,
À peindre utopie comme un art, une passion,
Comme le ferait le pinceau d’un horizon.
Le silence s’y tisse de fil d’araignée,
Tandis que l’amitié s’y peint consolidée,
Dans ce tableau parfait où règne l’équité,
S’effacent nos tourments, nos pleurs, notre fierté.
La brise y caresse les champs de l’impossible,
Et dans ce souffle frais, doux et imperceptible,
L’humain devient artiste, architecte de paix,
Bâtissant son refuge contre les durs excès.
Le firmament s’y décline en nuances subtiles,
Palette d’émotions et de pensées fertiles,
Qui par leurs doux mélanges, compose la trame,
D’une toile où se dessine notre âme.
L’utopie en action, c’est la sève qui donne,
Aux fleurs de l’espérance une couleur automne,
C’est la danse des feuilles au gré du vent serein,
Qui rappelle la beauté des matins cristallins.
Les cœurs s’y fusionnent en un chœur harmonieux,
Musique sans dissonance, hymne merveilleux,
Qui résonne dans l’écho de nos vies enlacées,
Sillonnant l’univers en sentiers entrelacés.
Le rêve y trouve sa source, sa raison d’être,
Illuminant les pensées comme de douces fenêtres,
Où l’imaginaire défie la raison,
Et où l’homme s’achemine vers l’horizon.
Dans ce jardin d’Eden où la joie est reine,
S’épanouissent les graines de la peine éteinte,
Là où chaque souffle est un tableau qui enchante,
Et chaque instant de vie, une joie qui supplante.
La plume, en sa quête, parcourt ce monde fantôme,
Elle y cherche l’absolu, la pureté en somme,
Elle en capture l’essence en versets immortels,
Pour que l’on se souvienne de leurs éclats éternels.
Chaque étoile y scintille, complice de notre quête,
Guidant les navigants vers la douce conquête,
De ce rivage où la mélodie des vagues,
Raconte l’histoire ancienne, riche et vague.
Il est des mots qui soignent, des phrases qui étreignent,
Des poèmes qui, tels des phares, lointains, enseignent,
Que la vie, malgré l’ombre et le doute constant,
Recèle en ses méandres un soleil éclatant.
La sérénité, dans l’utopie, n’est pas qu’un songe,
C’est un état que l’on caresse, que l’on prolonge,
Dans le tissage complexe de nos réalités,
Où l’espoir défie les murs de l’adversité.
Au crépuscule de ce tableau invincible,
L’horizon nous convie à un dénouement sensible,
Evoquant cette utopie non dans l’oubli,
Mais comme le phare qui rend la nuit moins noire.
Et lorsque la plume enfin se repose,
Après avoir ourlé la soie et l’ardoise,
Quand les mots ont dansé en une farandole,
Il reste l’inspiration, l’élan qui nous frôle.
Par ce poème, je sème au vent des possibles,
Des fruits d’une réflexion pure et inflexible,
Convoquant la beauté de ce monde si vaste,
Et l’humain, ce sculpteur, qui sans cesse se caste.
Laissons donc voguer notre regard vers ce lointain,
Où l’utopie en action n’est pas vain,
Et pensons à ces êtres qui, sous la voûte étoilée,
Tracent avec leur cœur l’humanité éveillée.
Ce rêve étoffé de notre volonté,
Ce poème qui s’étend au-delà des années,
Nous rappelle que le verbe et l’acte puissant,
Peuvent créer des mondes, bien plus qu’auparavant.
L’utopie en action est notre providence,
Toile de fond de nos jours, de notre existence,
Elle nous guide, nous unit dans sa tendre élection,
Et se perpétue, vivace, en cette noble chanson.
