Dans le berceau de Vérone se réveille une histoire encrée dans l’azur,
Entre les pages d’un passé mûr, dorment Roméo et Juliette, purs.
Une fresque d’amour, où chaque soupir épouse un silence,
Et dans ce ballet éternel, leurs âmes esquissent une danse.
Leurs regards se croisent et déjà, les étoiles reculent, vaines,
La nuit se fait complice, effaçant érables et chênes.
Un souffle de passion, et Vérone s’éclaire d’une nouvelle lune,
Une toile peinte en secret, où leurs cœurs, pianos, s’accordent, opportuns.
La brise nocturne murmure des vers, des rimes en cascade,
Dans l’écrin de leur jardin secret, seule la rosée fait une balade.
Des mots doux tissés, comme la soie des promesses infinies,
Un amour défiant le temps, et ses heures trop promptes, ennemies.
Sous le voile de l’oubli, leurs serments chuchotent encore,
Sur la scène de l’existence ils dansent, élégants et forts.
Chaque battement de cœur est un couplet, une strophe précieuse,
Dans le répertoire du destin, leur amour est une pièce silencieuse.
Et que dire des larmes, ces perles au goût de mystère ?
Elles racontent l’absolu, ce que même les mots n’osent espérer.
Couplets amers d’une passion qui se joue des barrières,
Deux amants maudits, baignant dans leur lumière séculaire.
Leurs échos dérivent en légendes, chantés par les vagues du temps,
Chaque refrain un monument, à ce que fut leur sentiment.
Roméo et Juliette ne sont point des ombres, mais un phare,
Éclairant le chemin de ceux qui aiment sans regarder les calendriers.
Leurs mains entrelacées dessinent la trame d’une symphonie divine,
Où chaque geste, chaque sourire, est une note qui s’imprime.
Une mélodie que le vent emporte, au-delà de l’horizon vespéral,
Un testament d’amour, pur, sans début ni scène finale.
Dans la courbe de leur épopée, se trouve un élixir tendre,
De ces émotions fortes dont seule la poésie peut se rendre maîtresse.
Un amour épris de liberté, dans un monde enchevêtré de chaînes,
Roméo et Juliette, amants éternels, aux cœurs sans aucune gêne.
Puis, le silence s’installe, lourd de tous les espoirs envolés,
Leur récit se termine, tel le crépuscule annonçant l’obscurité.
Mais le vrai amour, défi aux vagues de l’adversité,
Survit dans une étreinte éternelle, contre toute temporalité.
Les pages peuvent jaunir, les mots peuvent s’effacer,
Mais leur flamme brûle sans cesse, impossible à renverser.
Roméo et Juliette, légendes dans l’air, tressées de vérité,
Une histoire qui respire à travers les siècles, dans une éternelle clarté.
Oh lecteur qui contemple cette toile, forgée dans le silence crépusculaire,
Entends-tu les échos de ce drame? Sens-tu cette présence solitaire?
C’est l’amour qui se lève, insoumis et fier,
Et dans le souffle du vent, il déclare sans fin sa lumière.
Dans cette quête d’absolu, ce voyage au-delà des ciels,
Les hommes et les femmes saisissent l’éclat de l’étincelle.
Car dans chaque histoire d’amour, se trouve un Roméo, une Juliette,
Des âmes voyageant à travers les mots, amants éternels en quête.
Et que reste-t-il quand les murs de Vérone s’affaissent?
Que chante le rossignol quand la rosée du matin disparaît?
Il reste une leçon, un murmure porté par les saisons,
Celle de l’amour véritable, qui dans nos cœurs, bat sans raison.
Roméo et Juliette, un flambeau dans la nuit des temps,
Une épopée qui nous apprend que parfois, aimer est un chant.
Au delà des tragédies, des pleurs et des séparations,
L’amour triomphe, victorieux, élevé au rang de constellation.
Leur histoire nous enveloppe, telle une étreinte douce et forte,
Les mots deviennent ponts, reliant nos âmes à leur porte.
Lecteur, garde en toi cette semence d’immortalité,
Et sème dans ton cœur, l’amour, cette fleur de liberté.
Roméo et Juliette, amants éternels, à l’unisson avec l’univers,
Dans ce poème qui s’achève, laissent un éclat lumineux et altier.
Leur amour, une boussole pour tout cœur aventurier,
Guidant à travers les mots, au-delà des mers, pour l’éternité.
