La Fable de l’Alchimiste et la Pierre philosophale

Dans le creuset d’un monde lointain et oublié,
Naquit une quête, éternelle et dorée,
L’alchimiste, rêveur, aux pouvoirs insoupçonnés,
Cherchait la pierre philosophale, clé des secrets voilés.

Par monts et par vaux, sous la lune éclairée,
Il désirait transformer le plomb en or purifié,
Mais au fond de son cœur, une vérité était cachée,
La magie qu’il cherchait, dans l’âme, était nichée.

Les étoiles dansaient, complices de son espoir,
Accompagnant chaque tentative, chaque avoir,
L’alchimiste, incertain, persistait dans le noir,
Sa quête devenait conte, un miroir d’histoires.

Au gré des saisons, à l’aube de chaque pensée,
Il scrutait la nature, en ses lois enlacée,
La rosée du matin, le vol d’un oiseau aisée,
Tout lui parlait de magie, de beauté embrassée.

L’eau, claire et fluide, lui enseigna la changeance,
Le feu, ardent et fougueux, lui parla de puissance,
La terre, solide et féconde, lui offrit l’endurance,
L’air, léger et invisible, lui souffla l’essence.

Mais l’essentiel restait insaisissable, évanouissant,
Comme des rêves au réveil, doucement décevants,
La pierre tant convoitée, mystérieusement absente,
Lui révélait que le voyage était sa propre récompense.

Les années passèrent, sa barbe blanchit sous le poids des jours,
L’alchimiste, sage, comprit ce qu’était l’amour,
Non pas ce métal scintillant, mais le lien, fort et toujours,
Entre les cœurs unis, au-delà des détours.

Dans cette quête, il trouva la plus belle des vérités,
Que la joie n’est pas dans l’or, mais dans la simplicité,
Dans un sourire partagé, dans la main tendue, la paix retrouvée,
Dans la nature écoutée, dans chaque petit moment de beauté.

Alors, au crépuscule de sa vie, l’alchimiste prit sa plume,
Pour écrire son histoire, une lueur dans la brume,
Il raconta sa quête, ses échecs, son costume,
De chercheur de trésors, à sage, sous la lune.

La pierre philosophale, il ne l’avait jamais trouvée,
Mais dans son cœur, une flamme s’était allumée,
La vraie magie était l’amour, la fraternité,
La beauté du monde, dans ses yeux, reflétée.

La fable de l’alchimiste, à travers les âges,
Nous enseigne que les plus précieux des ouvrages,
Ne se trouvent pas toujours dans les riches parages,
Mais dans les gestes simples, les doux partages.

Que la quête de sens, dans ce vaste univers,
Nous mène à découvrir, derrière l’éphémère,
La lumière intérieure, éclatante et sincère,
Guide de notre voyage, au-delà des frontières.

Ainsi se termine cette épopée singulière,
L’alchimiste et la pierre, mystère de la lumière,
Reflet de la vie, dans ses couleurs, ses manières,
Nous invite à voir le monde, dans son éclat véritable, clairière.

Soyons les alchimistes de notre existence,
Cherchons notre pierre philosophale, avec persévérance,
Trouvons dans l’amour, la plus douce des sciences,
Et dans nos cœurs, le secret de la quintessence.

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