Dans l’étreinte de l’aube, où le Nil embrasse l’azur,
Commence un chant doux, une épopée qui assure
La voyage immortel à travers le temps et la nuit,
Où les dieux murmurent les secrets de la vie.
Perdu dans la toile tissée par des mains divines,
Le pharaon éveillé sous le regard des constellines,
Cherche l’écho de son nom parmi les sables d’or,
Où l’histoire se mêle au mythe, ouvrant un trésor.
**Aux confins de l’oubli, où le passé prend racine,
Ce récit commence, peint de mystères fine
Où Isis pleure Osiris, arraché à son cœur,
Dans un amour éternel, vainquant la mort et la peur.
Horus, l’œil vigilant, scrute l’horizon sans fin,
Protecteur du royaume, contre le mal et le chagrin,
Sa lutte contre Seth, la tempête contre la tranquillité,
Symbolise le combat perpétuel de la dualité.
L’élégante Néfertiti, beauté sans pareille,
Son regard contient l’univers, en elle se mire le soleil.
Akhénaton, près d’elle, change le cours des prières,
Vers un culte du soleil, brisant les anciennes barrières.
Le scribe à genou capte les récits enchâssés dans la pierre,
Ils parlent d’un temps où la terre était sous une autre lumière,
Des pyramides, comme des doigts pointant vers les cieux,
Qui racontent le désir de l’homme de se rapprocher des dieux.
La Vallée des Rois, au cœur du désert, gardienne du silence,
Où repose le pouvoir éternel dans l’ombre de l’absence.
Le Livre des Morts, guide des âmes dans leur dernier voyage,
Promesse d’une renaissance, au-delà du mirage.
Anubis, le gardien des morts, maître de la balance,
Juge les cœurs avec une juste déférence.
Le cœur, plus lourd qu’une plume, conduit aux ténèbres,
Mais la lumière attend ceux dont la vertu est sans encombre.
Sous le voile des étoiles, où danse le voile de Nout,
Le temps est un fleuve, et la vie un étrange rendez-vous.
Le destin, tel un papyrus, se déroule lentement,
Rédigé par des mains invisibles, dicté par le vent.
La magie, fil d’or tissé dans le tissu du réel,
Transforme le banal, révèle le merveilleux, éternel.
Thot, dieu de la sagesse, écrit l’avenir,
Sur des pages d’éternité, pour nous instruire.
La ballade se termine sous le voile de la nuit,
Mais le chant des anciens résonne, loin d’être enseveli.
Dans chaque grain de sable, dans chaque souffle du vent,
Les mythes et légendes de l’Égypte parlent à ceux qui l’entendent.
Laissez ces mots guider votre âme dans un voyage,
Où le passé rencontre le présent, page après page.
Car dans les récits anciens réside une vérité profonde,
Un miroir de nos propres histoires, au-delà de ce monde.
Ainsi se termine notre ode à l’éclat perdu,
À la grandeur d’une civilisation, sous les étoiles vues.
Dans le murmure de l’éternité, entendez l’appel,
De l’Égypte ancienne, écho intemporel.
Que notre voyage à travers ces strophes gravées d’espoir,
Illumine le chemin de la connaissance, dans le noir.
Car dans le cœur des hommes, résonne l’écho du passé,
Comme un pont vers l’avenir, éternellement entrelacé.
