Dans l’ombre d’un vieux chêne, sous le ciel étoilé,
Un poète éveillé commence à rêver,
D’une histoire ancienne, si lointaine et si près,
D’Hélène et de Pâris, sous Troie enflammée.
I. Souffle du destin
Dans la vaste étendue du passé en murmure,
Où l’histoire et le mythe dans un ballet s’entrelacent,
Voici venir Pâris, prince d’Iliade pure,
Dont le cœur pour Hélène, en silence s’embrase.
Pâris, jeune et audacieux, de beauté se revêt,
Sa quête de vérité, vers Aphrodite le porte,
Son regard sur Hélène, tel le soleil sur l’arête,
Marque d’un feu sacré, le début de leur quête.
II. L’éveil des sens
Hélène, dont la grâce éclipse la lune,
Dans ses yeux se mirent les rêves d’infini.
Pâris, épris, vogue sur la dune,
Vers elle, son âme offerte, son être, ravi.
Là, sous le voile d’un tendre soir,
Leurs âmes dans un éclat se rencontrent,
Et dans l’étreinte d’un regard, se boivent,
Entre eux, un univers entier s’éveille et croît.
III. L’harmonie troublée
Mais le monde ne dort, autour de ce lien si pur,
Des vents contraires soufflent, des ombres murmurent.
Les dieux, jaloux de ces mortels bien trop aimés,
Tissent autour d’Hélène et Pâris, un destin alarmé.
Hélène, arrachée à la paix de son foyer,
Vers les rives étrangères d’une guerre s’entraîne.
Pâris, entre amour et honneur déchiré,
Plonge après elle, dans la tourmente soudaine.
IV. L’odyssée des cœurs
À travers mers et monts, sous Orion et Artémis,
Ils se cherchent, se fuient, en un amour maudit.
Chaque épreuve, chaque douleur, les forge, les unit,
Dans cet amour, leur force, leur fait traverser la nuit.
Dans la rumeur des armes, dans l’adversité,
Leur passion, telle une flamme, ne cesse de danser.
Hélène et Pâris, contre le destin luttant,
Dévoilent la puissance de l’amour résistant.
V. L’aube nouvelle
Et lorsque l’aurore enfin, sur Troie s’éveille,
Leurs cœurs, bien que meurtris, à l’amour restent fidèles.
Dans le silence de l’après, dans la paix retrouvée,
Les amants de légende, vers l’horizon, s’envolent liés.
VI. L’écho intemporel
Dans le murmure du vent, leur histoire nous parvient,
Comme un chant éternel, dans la nuit qui s’éteint.
Hélène et Pâris, dans leur amour infini,
Nous rappellent qu’à travers les âges, l’amour défie.
En cette ode, se tisse un lien invisible,
Entre le passé lointain et le cœur sensible.
À travers Hélène et Pâris, un miroir s’ouvre,
Sur la beauté de l’amour, sur sa force qui couvre.
Ainsi, dans le souffle d’une épopée,
Le poète, de mots, tisse le destinée.
La quête d’Hélène et de Pâris, si loin, si près,
Dans leur amour, une vérité universelle, dévoilée.
Sous l’éclat des étoiles, dans le calme de la nuit,
Leur aventure, en nos cœurs, résonne et s’inscrit.
À travers les âges, leur passion révèle,
L’essence même de la vie, belle et éternelle.
Dans le langage poétique, un pont se construit,
Entre le mythe et l’esprit, un dialogue s’ensuit.
Les mots, porteurs de rêves, de douleurs, d’idéaux,
Unissent les hommes, dans leur quête, de plus haut.
Car dans la poésie de la vie, dans ses vers et ses rimes,
Réside un trésor caché, source d’éternel sublime.
Et dans cette histoire, d’amour, de guerre, de paix,
Se trouve un message, pour qui sait l’apprécier.
Fin
