Le Voyage de Pénélope et l'Odyssée d'Ulysse
Dans l’aube embrumée de l’antique Ithaque,
Où les dieux murmurent dans l’ombre des oliviers,
Commence le récit d'une trame unique,
Pénélope tisse, Ulysse guerroie, ensemble, mais séparés.
La mer, vaste berceau de rêves et d’horreurs,
Scintille sous l'éclat d'un soleil d'or pur,
Elle porte Ulysse à travers les peurs,
Et le bruit des vagues scelle son destin, sans murmure.
Pénélope, forte d’une attente sans égale,
Défait la nuit ce qu'elle tisse le jour,
Son amour, plus intact que la laine virgale,
Défie les prétendants, défie le temps, toujours.
II
Le chant des sirènes, sinistre et envoûtant,
Tente le héros, son âme ardente et fière,
Mais sa pensée, vers Pénélope est tournant,
Comme un phare éternel, dans la tempête, sa lumière.
Sur sa toile, elle capture l’essence du temps,
Chaque fil, un soupir, chaque nœud, une larme,
Dans l'attente, elle tisse l’histoire de ses sentiments,
Entre chaque maille, se cache une arme.
Et lui, par Cyclopes et Lotophages confronté,
Par ses ruses et son courage, forge sa légende,
Même sous le charme de Circé ensorcelé,
Son cœur à une seule image reste tendre.
III
Leur amour, un phare par delà les mers tumultueuses,
Guide Ulysse, à travers ses épreuves, vers la maison,
À travers les champs de batailles et les nuits silencieuses,
Son amour pour Pénélope est sa plus grande raison.
Pendant ce temps, à Ithaque, Pénélope résiste,
Aux chants des prétendants, aux promesses d'oubli,
Sa toile, comme un voile, cache son amour à la vue triste,
Attend Ulysse, dont l'écho du nom jamais ne ternit.
IV
À travers les années, le destin les met à l'épreuve,
Les séparant par des vagues, des guerres, des dieux jaloux,
Mais jamais leur amour ne s'achève,
Fort comme le roc, il résiste à tout.
Le retour d’Ulysse, comme une aube nouvelle,
Éclaire Ithaque de mille feux,
Pénélope, les yeux brillants d’étincelles,
Le reconnaît, malgré les années, malgré les adieux.
V
Leur étreinte, au-delà des richesses mundaines,
Est un triomphe sur l’adversité, une ode à l’amour,
Car même séparés par des tempêtes inhumaines,
Leur union reste pure, défiant le cours des jours.
Le Voyage de Pénélope et l'Odyssée d'Ulysse,
Plus qu’une histoire de cœurs et de guerre,
Est un chant pour ceux qui cherchent leur lisse,
Dans l’espoir, l’attente, et la lumière.
VI
Dans ce chant où s’entrelacent l'amour et l'aventure,
Les héros sont humains, faillibles, mais vrais,
Leurs quêtes, leurs espoirs, forment la trame pure,
D’un récit plus grand que la somme de ses traits.
Leur histoire, dans ses veines, porte l’encre de la vie,
Les combats que l’on mène, les adieux, les retours,
Dans le tissu du temps, chaque instant est écrit,
Et dans le silence, résonnent les échos de l'amour.
VII
Ainsi, quand les étoiles dans le ciel se déploient,
Et que le silence de la nuit enveloppe le monde,
Pensez à Pénélope et à Ulysse, et pourquoi,
Leur histoire à travers les âges, si profondément résonne.
Car en chacun de nous, vit un voyage intérieur,
Un combat contre les mers, les monstres, la solitude,
À la recherche de ce phare, de cette lumière intérieure,
Qui guide vers nos Ithaque, nos rêves, nos certitudes.
Dans le grand voyage de la vie, tumultueux et sauvage,
N'oublions jamais, la force de l'amour,
Comme Ulysse et Pénélope, à travers les âges,
Trouvons notre chemin, bravons nos retours.
Leur odyssée, telle une épopée intemporelle,
Nous enseigne que, au-delà des tempêtes, des épreuves,
Il reste toujours, tendue vers nous, une étoile éternelle,
Le souvenir d’un amour, qui jamais ne s’achève.
Ainsi se conclut le récit, vibrant et profond,
De Pénélope et d’Ulysse, éternels sous le soleil,
Dans le murmure du temps, leur amour résonne,
Comme un appel à chercher notre propre merveille.
