Dans le velours noir de l’infini céleste,
Où le silence effleure les rêves d’un souffle discret,
Les fées de la lune, de leurs ailes d’opale,
Déploient la rhapsodie des nuits éthérées.
Sous leur regard, chaque étoile devient conte,
Une lueur qui danse en écho à leurs chants,
Et dans cette valse, l’univers entrelace
Des fils d’argent, tissant le voile du destin.
I. L’aubade de l’aurore
À l’aube naissante, quand le jour effleure la nuit,
Les fées murmurent à l’oreille de l’horizon,
Éveillant l’azur endormi dans un ballet de couleurs,
Où chaque teinte fredonne l’espoir d’un nouveau jour.
Le soleil, séduit, déverse sa lumière,
Illuminant le monde de ses feux ardents,
Et sous son étreinte, la vie s’épanouit,
Dans un hymne vibrant à la splendeur de l’aube.
II. Le murmure des flots
Plus loin, là où la terre rencontre l’océan,
Les fées de la lune chantent avec les vagues,
Un duo mélancolique pour cœurs vagabonds,
Leurs mélodies s’entremêlant aux secrets des profondeurs.
Dans le creux des flots, chaque goutte résonne,
Portant en elle les récits anciens des abysses,
Et les fées, complices, libèrent ces histoires,
Sur des plages nacrées, échos du passé immergé.
III. Le souffle du vent
Dans l’immensité des cieux, contre la toile sombre,
Les fées chevauchent les silhouettes du vent,
Elles murmurent aux feuilles des contes d’antan,
Des sagas oubliées aux saveurs d’éternité.
Le vent, porteur de ces légendes perdues,
Effleure les joues des amants sous les étoiles,
Il leur parle d’amours immortels, de quêtes épiques,
Tissant un lien invisible entre les âmes et l’infini.
IV. Le ballet des étoiles filantes
Quand les fées de la lune dirigent le bal céleste,
Les étoiles filantes embrassent le firmament,
Chaque trainée lumineuse, un souhait envoyé,
Dans l’espoir que l’univers entende leur appel.
Ce sont des vœux d’amour, de paix, de réconfort,
Lancés dans l’obscurité, à la recherche d’une réponse,
Les fées, gardiennes de ces désirs susurrés,
Veillent à ce que chacun trouve son écho dans l’éternité.
V. L’élégie de la nuit
À mesure que la nuit s’étire vers l’aube,
Les fées de la lune entonnent leur adieu,
Une ballade teintée de douceur et de mélancolie,
Un dernier hommage à la beauté éphémère des ténèbres.
Elles laissent derrière elles une promesse,
Celle du retour, sous le velours noir de l’infini,
Pour veiller à nouveau sur le monde endormi,
Et offrir à chaque âme un refuge dans leur chant.
Ainsi s’achève le chant des fées de la lune,
Une symphonie qui lie ciel, terre, et mer,
Nous rappelant, à chaque note effleurée,
La beauté transcendante de l’existence.
Dans la poésie de l’univers, chaque être trouve sa place,
Une harmonie parfaite, dans l’immense toile de la vie,
Et par le chant des fées, nous comprenons, peu à peu,
Que chacun de nous est une étoile, dansant dans le cosmos.
Laissons-nous guider par la lumière fugace des étoiles filantes,
Embrassons la magie d’un monde où tout est lié,
Et dans la douceur des nuits éclairées par la lune,
Rêvons ensemble, portés par l’espoir et l’harmonie.
