Dans le creuset de l’été endormi,
Sous le ciel ébène orné d’étoiles timides,
Une histoire se tisse, légère et sans bruit,
D’une cigale chanteuse et d’une fourmi solide.
La cigale, à la voix aussi claire que l’aurore,
Chantait le jour, et rêvait la nuit, sans fin,
De mille mélodies que le vent emportait dehors,
Tandis que la fourmi, travailleuse, suivait son chemin.
Dans l’ombre de leur différence, une étincelle,
Un sentiment, discret et téméraire, naquît,
Sans mots, sans gestes, dans un souffle rebelle,
Leur cœur, doucement, à l’unisson battit.
« Ô douce cigale, pourquoi chanter si fort ? »
Demanda la fourmi, l’âme curieuse,
« N’est-ce pas le chant de l’amour, le vrai trésor ? »
Répondit la cigale, les yeux joyeux, heureuse.
La fourmi, dans son labeur, trouva un sens,
Au-delà des feuilles, des grains, de la survie,
Une raison d’être, lumineuse et dense,
Dans les notes de la cigale, sa mélodie.
Avec le temps, leur affection grandit,
Comme la lune croît dans le ciel nocturne,
Un amour inattendu, qui défie l’infini,
Entre la terre et l’air, un lien taciturne.
Mais l’été, hélas, ne dure pas toujours,
Et vient l’automne, avec ses vents amers,
La cigale, sans abri, regrette ses beaux jours,
Tandis que la fourmi, dans son foyer, se terre.
Pourtant, au cœur du froid, sous la neige, l’espoir,
Car l’amour, vrai, ne connaît pas de saison,
La fourmi ouvre sa porte, sans déboire,
À la cigale, offrant chaleur et protection.
Ainsi, dans l’épreuve, leur amour se fortifia,
Un testament à la force de l’unité,
Quand l’entraide et le partage triomphent du tracas,
La cigale et la fourmi, ensemble, ont tout affronté.
Au renouveau du printemps, sous un soleil clément,
Ils comprennent que l’amour est un jardin sauvage,
Où chaque geste, chaque soin, est un serment,
Un équilibre fragile, un éternel partage.
Dans l’histoire de la cigale et de la fourmi,
Se cache une vérité, douce et profonde,
Que l’amour, dans ses formes, défie l’ennui,
Et unit les êtres, au-delà des mondes.
Laissons alors cette fable, telle une graine,
Germer dans les cœurs, s’épanouir en l’esprit,
Pour que l’amour, cette force sereine,
Guide chaque pas, chaque jour, chaque défi.
Et dans l’écho de leurs voix mêlées,
S’entrelace la trame de la vie,
Où chaque existence, par l’autre éveillée,
Trouve dans l’amour sa mélodie.
Ainsi se conclut la fable intemporelle,
Un chant d’amour, de travail, et de partage,
Où chaque être peut trouver, sous son aile,
La force de bâtir, au-delà des âges.
Dans cette histoire, un message s’élève,
Un appel à voir l’autre, dans sa vérité,
À briser les chaînes, à vaincre les rêves,
Pour dans l’union, trouver la liberté.
Que cette fable, telle une muse éternelle,
Inspire l’humanité dans sa quête d’harmonie,
Et que, chaque jour, comme une étincelle,
L’amour soit le phare qui éclaire notre vie.
Car dans l’amour, il n’est de plus grande merveille,
Que la rencontre des âmes, audacieuse et fragile,
Dans le voyage de la vie, une quête sans pareille,
Où chacun, dans l’autre, son reflet y profile.
